lundi, novembre 29, 2010

Poursuivre Wikileaks, une tâche qui s'annonce ardue

Le Figaro - International : Poursuivre Wikileaks, une tâche qui s'annonce ardue
Poursuivre Wikileaks, une tâche qui s'annonce ardue

Mots clés : poursuites, ETATS-UNIS, Julian Assange, Wikileaks
Par Constance Jamet    lefigaro.fr    29/11/2010
L'enquête criminelle américaine ne vise officiellement pas Julian Assange, le fondateur de Wikileaks (ici le 25 novembre à Londres).
L'enquête criminelle américaine ne vise officiellement pas Julian Assange, le fondateur de Wikileaks (ici le 25 novembre à Londres). Crédits photo : Demotix / Chrisking/Demotix / Chrisking
Plusieurs pays comme l'Australie et l'Italie sont favorables à des poursuites judiciaires contre le site. Les Etats-Unis étudient depuis fin juillet cette possibilité sans être parvenus à une conclusion.

«Il s'agit d'une violation d'une loi, qui peut faire l'objet de poursuites pénales», s'indignait dimanche le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, quelques heures avant la divulgation par Wikileaks de milliers de câbles diplomatiques américains. De son côté, l'Australie s'est dit prête lundi à soutenir les Etats-Unis en cas de procès. Une perspective moins simple qu'il n'y paraît. Interrogé lundi, le ministère américain de la Justice a indiqué que des poursuites seraient engagées si des violations de la législation étaient découvertes. Une réflexion sur d'éventuelles poursuites a été entamée fin juillet, avec le lancement par le Pentagone et le ministère de la Justice d'une enquête criminelle, suite à la publication par Wikileaks de milliers de documents confidentiels sur le conflit afghan. La centaine d'enquêteurs n'est pas encore parvenue à une conclusion.

La marge de manœuvre légale est limitée. Le droit américain comporte en théorie plusieurs dispositions (complicité d'un crime, détention illégale de documents volés) pour se retourner contre Wikileaks mais attaquer le site soulève des questions éthiques. Cela signifie engager des poursuites contre l'éditeur des fuites, autrement dit les organisations qui rendent publiques ces documents… comme Wikileaks et la presse. «Ce serait un terrible précédent. Si on agit ainsi avec Wikileaks, ce sera seulement une question de temps avant qu'on répète le processus contre des médias traditionnels», s'inquiétait un chercheur, spécialiste de la confidentialité gouvernementale dans un article du Wall Street Journal.

Or, les médias américains ne sont pas tenus de respecter les injonctions gouvernementales en matière de secret défense s'ils obtiennent leurs scoops, sans vol, grâce à des informateurs. Le premier amendement de la constitution américaine garantit la liberté de la presse. «Aucun éditeur ayant publié des renseignements obtenus par un employé du gouvernement n'a été condamné dans l'histoire américaine. Les affaires de fuites dans la presse ont rarement été traitées comme un crime», rappelle un rapport du Congressionnal Research Service. Nixon n'a ainsi pu empêcher la publication par le New York Times de documents sur la guerre du Vietnam en 1971 (Affaires «des papiers du Pentagone»).

Un des enjeux de l'enquête sera de déterminer si Wikileaks relève d'un média traditionnel. Une opinion que ne partageraient pas les experts du Pentagone. Généralement, lorsqu'un journal ou une chaîne de télévision dispose d'informations confidentielles, il prévient le gouvernement pour authentifier ses révélations et s'assurer qu'elles ne menacent pas la sécurité nationale. Or, Wikileaks qui promet une publication de fuites «facile et en toute sécurité» n'a pas respecté cet usage.

Prouver que Wikileaks a agi sciemment

Selon le Wall Street Journal, les enquêteurs estiment que la méthode la plus solide pour amener des charges contre Wikileaks serait de prouver que le site a agi sciemment. Les experts du Pentagone chercheraient à savoir si Wikileaks a encouragé un soldat Bradley Manning, l'auteur présumé de l'ensemble des fuites, à lui céder le dossier afghan, après une première collaboration couronnée de succès. En juin, le site avait dévoilé une vidéo montrant l'armée américaine abattant des civils irakiens. Le Pentagone avait accusé Bradley Manning d'être la taupe du site. Si le gouvernement américain peut prouver que Wikileaks a fait pression sur Manning, ilpourrait alléguer que Wikileaks a participé à un complot. Problème : le fondateur du site, Julian Assange affirme ne jamais avoir versé un centime pour obtenir ses informations.

Poursuivre Assange est tout aussi délicat. D'ailleurs, pour le moment, l'enquête criminelle ne le vise officiellement pas. Il serait difficile de poursuivre l'Australien pour violation de la loi sur l'espionnage. Le texte très vague s'applique aux individus qui espionnent les Etats-Unis pour le compte d'une puissance étrangère. Assange n'est pas non plus soumis, au contraire de Manning, aux règles de confidentialité qui s'appliquent aux employés du gouvernement américain qui travaillent sur les questions de sécurité. Le fait qu'Assange ne soit pas Américain et opère en dehors des Etats-Unis constitue un autre obstacle. Pour que les autorités américaines puissent le juger, il faut pouvoir l'extrader. Cela suppose qu'Assange soit interpellé dans une nation prête à coopérer avec Washington. Hors l'Australien, très méfiant, change constamment de pays de résidence.

Cambera a l'air aussi démuni que Washington. La justice australienne a annoncé lundi enquêter pour savoir si la publication des câbles avait enfreint sa loi. Mais l'Australie a démenti avoir reçu une demande américaine de révocation du passeport du fondateur de Wikileaks. Pour MSNBC, l'affaire des câbles pourrait pousser le Pentagone et le ministère de la Justice à accélérer leur enquête. En attendant, un élu républicain est allé jusqu'à demander, l'inscription de Wikileaks sur la liste des organisations terroristes…


La trasparenza della politica è un’utopia regressiva ad altissimo costo

La trasparenza della politica è un’utopia regressiva ad altissimo costo - [ Il Foglio.it › La giornata ]
La trasparenza della politica è un’utopia regressiva ad altissimo costo

redazione     ilfoglio.it   20101127

Nel 1971 il New York Times e il Washington Post cominciarono la pubblicazione dei Pentagon Papers. Migliaia di pagine scritte su istruzione di Robert McNamara, segretario alla difesa nell’epoca drammatica della guerra americana in Vietnam. Si scoprì per tabulas quel che si sapeva benissimo a orecchio: le guerre sono avvolte dalla nebbia, le motivazioni e gli annunci dei governi hanno un rapporto diretto con l’utile e la sicurezza nazionale, ma una relazione obliqua con la verità, e tutti i presidenti americani da Truman a Johnson avevano governato le contraddizioni del potere, specie nel suo rapporto con l’opinione pubblica di sistemi liberali, con mezzi diversi dai paternoster. Anche in ragione dei Papers, il Vietnam si chiuse male per gli americani, e a trarne vantaggio furono i sovietici e le ideologie che nella Guerra fredda avevano scelto la parte sbagliata del confine.

E’ altissimo il costo delle utopie regressive, quei ghirigori tracciati sull’ordito della storia umana allo scopo di restaurare uno stato edenico, riaprendo le porte del paradiso terrestre per ricondurre il nostro ceppo a prima del morso della mela e a prima della cacciata. Wikileaks, ambigua e affascinante associazione bloggistica che scherza con il fuoco ormai da anni, nella pretesa di tutelare il mondo dall’oscurità di motivazioni e comportamenti dei governi (“we open governments” il loro slogan), è l’ultima incarnazione di questa idea che la politica possa essere comunionale e paciosa, priva di contraddizioni e conflitti, esente dal dovere del segreto e del doppio linguaggio (soprattutto in diplomazia e nei sistemi di difesa e di attacco).

Ora le ultime rivelazioni, in arrivo a quanto pare nello spazio di 24 ore, promettono caos. Di nuovo, si tratterà di apprendere in forma documentale quanto si sa già per intuito e senso storico: in politica si mente spesso, gli stati sono cinici e bari, i leader dell’economia e della politica subordinano i mezzi ai fini abbastanza regolarmente. Le famose rivelazioni finiranno per ridurre a sciatto pettegolezzo quella cosa complessa e interessante e utile che sarebbe in teoria, ed è anche in pratica, l’esercizio del potere politico, e indurranno necessariamente gli stati a un accordo generalizzato di negazione e marginalizzazione dell’informazione pirata, quanto meno per tutelarsi ciascuno dalle proprie colpe.

Peccato che i costi umani siano molto alti. Gli informatori degli alleati in Afghanistan, i cui nomi furono segnalati da Wikileaks con le conseguenze letali immaginabili, ne sanno qualcosa. Ma soldati e civili nelle situazioni di conflitto hanno subito una condizione nuova, in cui i new media ricattano e paralizzano la politica dall’interno, in nome dello pseudoconcetto della trasparenza, fin dai tempi dell’assurdo talk show mondiale sulle motivazioni della guerra in Iraq. Informare e dissentire, usare la verità come strumento politico, è attività nobile, illuminata da uno scopo; smantellare le infrastrutture della sicurezza e della diplomazia è un esperimento delirante.


dimanche, novembre 28, 2010

Zone euro: Berlin renonce à une restructuration automatique des dettes publiques

Zone euro: Berlin renonce à une restructuration automatique des dettes publiques - Coulisses de Bruxelles, UE


Zone euro: Berlin renonce à une restructuration automatique des dettes publiques

de Jean Quatremaire    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses   20101128

2010-02-02T102548Z_01_APAE6110SZ200_RTROPTP_2_OFRBS-FRANCE-DETTE-20100202 Au terme d’un week-end agité, l’Union européenne devrait annoncer qu’elle prêtera à l’Irlande 85 milliards d’euros (y compris des prêts bilatéraux de la Grande-Bretagne, de la Suède et du Danemark) et, surtout, qu’elle a adopté un « mécanisme permanent de crise », deux décisions qui, espèrent les Vingt-sept ministres des finances réunis cet après-midi à Bruxelles, devraient rassurer les marchés financiers et les dissuader de s’attaquer au Portugal et à l’Espagne. En un mot, il est bien confirmé qu’il n’y aura aucune restructuration automatique des dettes publiques en cas d’aide européenne et que seules les obligations d’État contractées après juin 2013 pourront être touchées.



L’enjeu de l’Eurogroupe et du Conseil des ministres des Finances qui se sont réunis dimanche était moins l’aide à l’Irlande, dont le principe est arrêté depuis le dimanche 21 novembre et dont il ne restait plus qu’à préciser le montant et les modalités concrètes, que la question de la restructuration des dettes publiques au sein de la zone euro. En effet, c’est la volonté de la chancelière allemande, Angela Merkel, de faire payer le secteur privé en échange de la pérennisation du Fonds européen de stabilisation financière (FESF) au-delà de 2013, endossée par la France à Deauville, le 18 octobre, puis par les Vingt-sept, lors du sommet des 28 et 29 octobre, qui a fait paniquer les marchés, comme je vous l’ai expliqué en détail ici.

Aussi, plutôt que d’attendre le conseil franco-allemand du 10 décembre et le Conseil 20101029 Sommet 07 européen des 16 et 17 décembre, comme le prévoyait le calendrier original, Nicolas Sarkozy a voulu qu’un accord complet sur le futur « mécanisme permanent de crise » soit trouvé ce week-end pour mettre fin à la tempête financière. Il s’est activé depuis le milieu de la semaine dernière pour ramener la Chancelière à la raison économique, aidé par Wolfgang Schäuble, le ministre des finances allemand. Il s’est donc entretenu au téléphone avec elle jeudi, puis avec le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Il a aussi eu des entretiens avec Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, José Luis Zapatero, le premier ministre espagnol et José Socrates, le premier ministre portugais.

Ce n’est que samedi à minuit que les équipes des ministres des finances allemand et français sont parvenues à un accord, accord confirmé lors d’un entretien téléphonique dimanche matin entre l’Élysée et la chancellerie suivi d’une conférence, toujours téléphonique, avec Juncker, Barroso, Trichet et Van Rompuy. Il a été convenu que le président de la Commission présenterait le compromis aux ministres des Finances qui se sont retrouvé à Bruxelles, quelques heures plus tard, un geste diplomatique destiné à rassurer les partenaires européens sur le caractère communautaire de la solution.

Aux termes du compromis, Berlin a finalement renoncé à toute automaticité. Les autorités européennes et le FMI décideront « au cas par cas » de la nécessité ou non d’une restructuration. Des « clauses d’action collective » seront donc introduites dans les obligations d’État qui seront émises à partir de fin 2013, ce qui permettra de restructurer en douceur et à la majorité des créanciers une dette… Le Fonds européen de stabilisation financière, qui peut emprunter jusqu’à 440 milliards d’euros, gardera son caractère extracommunautaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que le budget communautaire est insuffisant pour le garantir. Les marchés vont-ils être enfin rassurés ?

D’autre part, il n’y aurait pas eu de discussion, ni en bilatéral franco-allemand, ni au sein de l’Eurogroupe, sur la taille du FESF, car, selon mes sources, cela créerait de l’incertitude. Toujours selon mes sources, tout le monde considère que ni le Portugal (qui a adopté un plan de rigueur supplémentaire bien qu’il soit confronté à un problème de leadership politique), ni surtout l’Espagne (qui a annoncé samedi une accélération de la restructuration de ses caisses d’épargne, les Cajas) n’auront besoin d’y faire appel. Et s’ils doivent recourir à l’aide européenne, personne n’aurait estimé que les sommes actuelles seraient insuffisantes. Surtout, m’a-t-on expliqué, en cas de nécessité, il sera toujours possible de l’abonder. Bref, selon mes contacts, très haut placés, les rumeurs faisant état de discussion sur ce point sont totalement infondées et ne visent qu’à créer une situation de « prophétie autoréalisatrice comme on l’a vécu avec l’Irlande »…


Imprevedibile e quindi scomoda. Ecco perché l’Italia dà fastidio

Il Giornale - Imprevedibile e quindi scomoda. Ecco perché l’Italia dà fastidio - n. 601 del 28-11-2010
Imprevedibile e quindi scomoda. Ecco perché l’Italia dà fastidio

di Marcello Foa    ilgiornale.it    20101128

I rapporti con la Russia di Putin e la capacità di fare da mediatore nel mondo. Lo storico Ilari: «Berlusconi usa metodi non tradizionali e così rompe i tabù»
Un giocatore imprevedibile sullo scacchiere internazionale. E, forse, per questo scomodo. Il giorno dopo aver denunciato attacchi contro l'Italia, riflettori puntati sul Cavaliere, che però non precisa. A chi dà fastidio Silvio Berlusconi? A nessuno, ufficialmente. Eppure a tanti. Basta ripercorrere le sue mosse sullo scacchiere internazionale per trovare possibili motivi di irritazione e inimicizia. Fedele alleato degli Usa, ma amico della Russia, anche quando Putin duellava con Bush. Difensore di Israele, eppure in ottimi rapporti con Paesi scomodi come l'Iran e la Libia di Gheddafi. Legato all'Europa, ma ostile agli ambienti finanziari che esercitano una pressione decisiva sulla Ue. Attore indipendente nella partita delicatissima sui gasdotti, con un occhio a est e tanti affari a sud (ancora Libia e Algeria).
Eppure nessuno, non ancora perlomeno, riesce a indicare con precisione un mandante. Le riflessioni più audaci sulle denunce di Berlusconi e Frattini, portano la firma dello storico Virgilio Ilari, a lungo docente di Storia delle istituzioni militari e dei sistemi di sicurezza alla Cattolica. «Per la prima volta un governo ha osato denunciare in pubblico, una verità scomoda ovvero che grandi gruppi economici, multinazionali e addirittura governi possano lanciare attacchi contro Paesi sovrani seguendo metodi non convenzionali». Come peraltro avvenuto in tempi recenti.
Ilari ricorda gli attacchi speculativi contro la lira del '92 o le privatizzazioni che «furono condotte in un contesto internazionale ostile e spinte in una certa direzione». Non si tratta di sospetti, ma, ormai, di prove. Eppure nell'opinione pubblica continua a prevalere l'idea che certe manovre siano fantasiose e, soprattutto, che «la speculazione internazionale, per quanto cinica e dolorosa, sia sempre legittima». «Ma questo è diventato l'alibi per non affrontare l'argomento e per bollare come cospirazionista chiunque lo sollevi».
Ilari è molto cauto sull'ipotesi del complotto, ma trova legittimo, anzi, doveroso, aver «individuato e denunciato gli attacchi anomali contro il Paese: Berlusconi ha fatto bene a rompere il velo dell'ipocrisia e a parlarne apertamente».
Il generale Carlo Jean, autorevole esperto di strategia militare, «non esclude nulla» e ricorda che durante la Guerra Fredda movimenti in apparenza spontanei, in realtà erano teleguidati. «L'Urss sfruttò i pacifisti occidentali, gli Usa i dissidenti sovietici». Certe tecniche di condizionamento sono state utilizzate nel passato, perché non dovrebbero esserlo oggi? Nemmeno Jean sa su quali elementi si fondino i sospetti di Berlusconi e dunque, nel merito, sospende il giudizio. Di certo non esita a individuare nei media un elemento chiave delle moderne guerre di potere. «Ad esempio, la campagna di stampa contro gli Ogm fu lanciata per indebolire la Monsanto», osserva, rilevando che «chi capisce le logiche del mondo dell'informazione e le sa usare a proprio vantaggio senza esporsi ottiene un vantaggio strategico spesso decisivo».
Gli elementi cruciali sono imprevedibili e asimmetrici. Ad esempio, la vicenda Wikileaks. Il governo americano, allertato dal New York Times, che ha anteposto gli interessi nazionali alla propria indipendenza, come peraltro già avvenuto in passato, è stato costretto a difendersi preventivamente. Quelle e mail rischiano di essere molto imbarazzanti per i giudizi espressi nei confronti di Paesi amici. La lettura dei messaggi sarà comunque istruttiva, poiché dimostrerà che l'apparenza non corrisponde alla realtà ovvero che i processi decisionali e di valutazione nelle cancellerie sono più complessi di quanto si creda.
E' quel che sostiene, da tempo, il generale Fabio Mini, uno degli studiosi italiani di geopolitica più originali ed audaci. Le accuse di Berlusconi non lo convincono e lo dice chiaramente: «Non credo al complotto». Eppure la vicenda offre spunti per riflessioni collaterali e più ampie. «Governi operano seguendo schemi interpretativi ormai obsoleti. Occorre cambiare paradigma». Quello vecchio è troppo schematico. Nell'era della globalizzazione chi vuole difendere davvero gli interessi del proprio Paese deve saper «leggere i flussi, anziché limitarsi a intercettare le linee di comunicazione tradizionali». La diplomazia perde importanza, mentre contano sempre di più il petrolio, la finanza, le materie prime, gli accordi commerciali che consentono di aggirare le barriere ai confini nazionali. «Ogni Stato deve stabilire le priorità nazionali e poi promuovere i propri interessi in modo articolato. Non basta stabilire buoni rapporti con altri Paesi, occorre individuare altre tendenze». Quelle impalpabili, non dichiarate, asimmetriche. «Mosca e Washington non hanno più bisogno della linea rossa per dialogare; spesso non devono nemmeno parlarsi, basta la comunanza di interessi», spiega Mini, secondo cui a Berlusconi, prescindendo dalla valutazione politica del suo operato, va riconosciuto di «aver capito l'importanza dei flussi». Insomma, di averci, quanto meno, provato.


L'America non si piega così

Il Tempo - Interni Esteri - L'America non si piega così
L'America non si piega così

Tre gli effetti che l'uragano diplomatico-politico Wikileaks sta già producendo nelle zucche degli imbecilli di tutto il mondo.

di Ruggero Guarini   iltempo.it     20101128


Non ho nessun titolo per fare previsioni più o meno ragionate e motivate sugli effetti presumibilmente devastanti che il ciclone Wikileaks sta per produrre negli Stati Uniti, in tutte le ambasciate americane e in tutti i governi del pianeta. Posso però azzardarne almeno tre sugli effetti che questo uragano diplomatico-politico sta già producendo nelle zucche degli imbecilli di tutto il mondo. E a questi effetti posso contrapporre la forse puerile fantasia che i primi rintocchi di questa vicenda hanno suggerito a me.

Il primo è naturalmente il sogno - che nei petti di tutti i suddetti imbecilli viene incessantemente fomentato dall’assoluta incapacità di capire che il destino della democrazia occidentale è strettamente legato a quello degli Stati Uniti - di poter finalmente vedere il gigante americano e i suoi più potenti alleati vacillare, e magari sconocchiare, sotto una valanga di sputtanamenti. Il secondo di questi effetti è la stupidissima speranza - alimentata da un miraggio non meno idiota del sogno del crollo degli Usa - che gli sconquassi prodotti dal ciclone Wikileaks potranno favorire finalmente la nascita di attività politiche (internazionali e anche interne) assolutamente trasparenti, e far sorgere così, un po’ dappertutto, dei poteri assolutamente privi di "arcana".

Il terzo effetto è infine la ancora più stolta speranza che dall’annunciata slavina di carte top-secret salti fuori finalmente il mortaretto capace di accoppare Berlusconi. La puerile fantasia suggeritami da questa vicenda è invece uno spettacolino abbastanza simile alla comica scena, descritta dal grande Jonathan Swift nel primo capitolo del suo capolavoro, in cui i piccoli abitanti dell’isola di Lilliput si produssero allorquando, avendo scorto il gran corpo di Lemuel Gulliver disteso supino e addormentato presso la riva della loro terra, sperando di poter neutralizzare facilmente la forza di quell’essere per loro smisurato, prima si affrettarono a fissarlo al suolo con mille legacci e cavicchi, quindi si misero a tormentarlo coi loro piccoli archi.

Ma a far loro capire quanto fatua fosse la loro speranza di poter annientare quel gigante con le loro frecciatine bastò poi il primo getto di piscio che Gulliver, giratosi sul fianco destro, versò a un certo punto con grande fragore dal suo innaffiatoio costringendo i suoi molestatori ad allontanarsi da quel torrente. Speriamo che nella vescica del Gulliver americano ci sia abbastanza piscio per spegnere subito i miraggi suscitati da questa bufera. Dei quali conviene comunque osservare che essi non sono che particolari espressioni di quell’utopismo buonista in rebus politici che non cessa di infuriare in tutti i tinelli e le piazze dell’Occidente. E che all’inizio del secolo scorso trovò quella che forse resta la più beffarda delle critiche in queste righe immortali di Benedetto Croce: «L’ideale che canta nell’anima di tutti gli imbecilli, e prende forma nelle non cantate prose delle loro invettive e declamazioni e utopie, è quello di una sorta di areopago composto di onest’uomini ai quali dovrebbero affidarsi gli affari del proprio paese. Quale sorta di politica farebbe codesta accolta di onesti uomini per fortuna, non ci è dato sperimentare, perché non mai la storia ha attuato quell’ideale e nessuna voglia mostra di attuarlo. Tutt’al più qualche volta, episodicamente, ha fatto per breve tempo salire al potere un quissimile di quelle elette compagnie, o ha messo a capo degli Stati uomini da tutti amati e venerati per la loro probità e candidezza e ingegno scientifico e dottrina; ma subito poi li ha rovesciati, aggiungendo alle loro alte qualifiche quella, non so se del pari alta, d’inettitudine». In ogni caso è certo che il sogno della trasparenza assoluta in politica non è meno eterno degli "arcana imperii" che vorrebbe liquidare.


La zone euro rongée de l'intérieur

La zone euro rongée de l'intérieur - Coulisses de Bruxelles, UE
La zone euro rongée de l'intérieur

par Jean Quatremaire   http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses     20101128
Après avoir fait tomber la Grèce et l’Irlande, les « marchés » s’attaquent à l’Espagne Affiche_cine_erreurdelabanqueenvotrefaveur et au Portugal, deux autres pays de la périphérie de la zone euro en grandes difficultés budgétaires. Les taux d’intérêt des obligations d’État de ces deux pays se sont, en effet, envolés depuis que l’Union européenne a décidé, dimanche, de voler au secours de Dublin, signe que les investisseurs doutent de plus en plus de leur capacité à pouvoir rembourser un jour leur dette en dépit de l’intervention du Fonds européen de stabilisation financière qu’elles ont pourtant réclamé... Le scénario cauchemar de la contagion de la crise de la dette souveraine semble être en passe de se réaliser, ce qui fragilise dangereusement la zone euro. Les « marchés », sans que l’on sache très bien s’ils anticipent ou précipitent l’éclatement de la monnaie unique, vendent à tour de bras de l’euro, le faisant chuter à 1,32 dollar hier contre 1,45 il y a trois semaines…

Mais qui sont ces mystérieux « marchés », manifestement dotés d’une volonté propre, qui s’inquiètent, qui paniquent et qui obligent ainsi les États à adopter des plans de rigueur de plus en plus durs afin de les rassurer sur leur détermination à purger leurs finances publiques ? En vain, au demeurant, puisqu’il y a toujours un motif d’inquiétude. Pour dire les choses crument, la zone euro est attaquée, pour l’essentiel, non de l’extérieur par de mystérieux fonds spéculatifs américains ou chinois, mais de l’intérieur, par ses propres banques, assurances, fonds de pension, gérants de patrimoine, établissements financiers divers qui gèrent l’épargne des particuliers (votre assurance-vie, par exemple, ou votre livret A), des entreprises et leurs propres fonds. Ce sont eux qui, en effet, possèdent la très grande majorité de la dette européenne et ce sont donc eux qui font grimper les taux d’intérêt, acculant certains pays de la zone à la faillite.

Prenons le cas irlandais : fin 2009, selon des statistiques de la Banque centrale européenne (1), sa dette publique était de 64 % du PIB (elle est maintenant de 98 %), soit 104 milliards d’euros. Sur cette somme, 75 milliards étaient possédés par des non-résidents. Mais là où cela devient intéressant, c’est que sur ces 75 milliards, 15 milliards seulement appartiennent à des établissements qui ne sont pas dans la zone euro (pour l’essentiel, des banques britanniques). En clair, l’Irlande a été déstabilisée par les établissements de la zone euro et par personne d’autre.

La Grèce, ce n’est pas un hasard, est dans la même situation : 78 % de sa dette souveraine est possédée par des non-résidents, ces non-résidents étant à 85 % domiciliés dans la zone euro. Au Portugal, manifestement le prochain domino, la proportion est respectivement de 78 % et de 80 %... L’Espagne, elle, est moins exposée, ce qui fait douter d’une contagion : seulement 55 % de sa dette est possédée par des non-résidents, dont 65 % sont des résidents de la zone euro.

Hold-up_planetaire_web On ne peut manquer de remarquer que ce sont les pays qui ont le plus internationalisé leur dette, même au sein de la zone euro, qui sont les plus fragiles : en vendant leur dette hors de leurs frontières, les États ont renoncé à exercer un quelconque contrôle. Est-ce un hasard si l’Italie, dont la dette était pourtant, fin 2009, de 115 % du PIB, reste à l’abri des turbulences ? De fait, seule 34 % de sa dette est possédée par des non-résidents. De même, la dette britannique, qui explose pourtant, n’est internationalisée qu’à hauteur de 28 %, et, hors UE, l’américaine à 50 % et la japonaise (plus de 200 % du PIB) à moins de 5 %... Et la France ? Sa dette n’est détenue qu’à 55 % par des non-résidents, mais elle possède la dette la plus internationalisée, puisque 45 % de celle-ci appartient à des établissements hors zone euro.

Autrement dit, les « marchés » qui déstabilisent la zone euro, ce sont, pour l’essentiel, nos propres banques qui ont pourtant été sauvées par l’endettement des États qu’elles leur reproche désormais. Ce sont elles qui mettent en péril, au nom de la défense de l’épargne qu’elles collectent, l’économie de ces pays, voire la survie de la monnaie unique. Une vision à très court terme, puisque si les économies européennes plongent dans la dépression et si l’euro implose, il ne restera pas grand-chose de l’épargne qu’elles sont censées protéger.

(1) Les chiffres doivent être pris avec précaution. Par exemple, ceux fournis par Eurostat varient quelque peu, même si les tendances sont les mêmes. En effet, une fois émise, la dette peut être revendue sur le marché secondaire, c'est-à-dire changer de mains. Donc un acquéreur national peut revendre une obligation d'Etat à une banque chinoise par exemple.


La sinistra scherza col morto

Il Riformista
La sinistra scherza col morto

di Giampaolo Pansa    ilriformista.it      20101128

Sembra un film. Un pessimo film di fantapolitica. C’è una dittatura da far cadere. È sufficiente sconfiggerla in Parlamento? Assolutamente no. Bisogna batterla anche nelle piazze. Detto fatto, esplode la rivolta popolare. Giovani e anziani si scontrano con le guardie armate del Tiranno. Corteo dopo corteo, ci scappa il morto. Ucciso dalle guardie, naturalmente. Il morto viene sollevato da terra e portato, in alto sulle braccia, sino alla dimora del Tiranno. La folla glielo mostra e urla: è colpa tua! In preda al terrore, il Tiranno fugge. E la libertà ritorna.
Ho detto che è un filmaccio. E spero di non vederlo mai. Me l’hanno fatto venire in mente gli infiniti cortei di questi giorni contro la riforma dell’università progettata dal ministro Mariastella Gelmini. Brutta storia, davvero brutta.
Ci ha indignato, e spaventato, l’assalto al Senato, che ha visto una squadra di incappucciati superare il primo ingresso. Il Senato, come la Camera, è di tutti gli italiani. E mi dà sgomento la domanda della Jena apparsa giovedì sulla Stampa. Diceva: «Bisogna rispettare il Senato. Anche se c’è Schifani?». Basta un dettaglio, ben poco ironico, per intuire che la sinistra non sta più scherzando con il fuoco, bensì con il morto.
Troppi politici di opposizione hanno perso la testa. Credono che salire sui tetti possa ridargli i voti che hanno perso. Si sbagliano: quando saremo chiamati alle urne, quei voti andranno tutti al moribondo Berlusconi. È inutile che Bersani entri alla Camera indossando l’eskimo, come testimonia su Libero un deputato di centrodestra, Riccardo Mazzoni. Allo stesso modo, non serve a nulla che il leader del Pd dia dell’arrogante alla Gelmini. E che Di Pietro la descriva «chiusa nel bunker come Mussolini» (Tonino, impara la storia: nel bunker ci stava Hitler, non Benito).
Anche il parallelo con i cortei degli anni Settanta non serve. Se i capi della sinistra di allora fossero saliti sul tetto del Duomo di Milano, i katanga del Movimento studentesco e degli altri gruppi extraparlamentari li avrebbero fatti volare di sotto. Oggi, invece, i politici di opposizione sono diventati tutti scalatori. Persino il futurista Fabio Granata, un signore sovrappeso, inciccionito dalle troppe sedute nei ristoranti vicini a Montecitorio.
Perché i tettaioli della Casta di sinistra e affini si sentono sicuri? Un motivo esiste. L’odierno movimento di piazza non è per niente roba di studenti. È la sommossa di un’altra Casta: quella dei baroni e dei ricercatori universitari. Non vogliono perdere i loro privilegi, tanti per i primi e pochi per i secondi. È questo che gli importa, non lo stato comatoso dell’università italiana. E rifiutano di ascoltare quanto dicono alcuni rettori di buonsenso, non certo di destra, né al servizio del Caimano.
I lettori del Riformista hanno visto ieri quel che ha scritto Guido Fabiani, il rettore di Roma Tre. Giovedì 25 novembre, seminascosto da Repubblica, il giornalone pro-rivolta, aveva parlato Enrico Decleva, rettore della Statale di Milano e presidente della Crui, la Conferenza dei rettori italiani. Intervistato da Laura Montanari, ha spiegato che l’università ha bisogno della riforma Gelmini e ha aggiunto: «Davanti ai cambiamenti esistono sempre resistenze. In questo caso, c’è un freno conservatore anche se viene da sinistra».
Decleva ha smontato all’istante lo slogan più diffuso, gridato in tutti i cortei: la Gelmini privatizza l’università, il capitalismo berlusconiano si sta mangiando i nostri atenei, orrore! Infatti il rettore di Milano spiega: «Pensano che introdurre tre esterni in un consiglio di amministrazione significhi consegnare l’università ai privati».
Il presidente dei rettori ha ragione. Tuttavia non esistono ragioni che tengano di fronte a un caos che ha un chiarissimo obiettivo politico: far cadere il governo Berlusconi. Forse non sarà un’impresa difficile, visto lo stato comatoso dell’esecutivo. Ma l’eventuale successo non cancellerà l’ipocrisia di troppi media. Giornali e tivù stanno per lo più dalla parte dei cortei. Nell’illusione di conquistare nuovi lettori e di strappare qualche frazione di audience in più.
Per portare a casa questo miserando bottino, tradiscono un’altra volta la loro missione primaria: informare in modo corretto sullo stato del paese. Di alcune testate, Repubblica per prima, nessuno si sorprende più. È da anni che il super-giornale di Ezio Mauro e di Carlo De Benedetti è diventato il nemico giurato del Caimano. Siamo di fronte a un foglio guerrigliero che ogni giorno scende in battaglia per distruggere Berlusconi. E forse vincerà perché il Cavaliere è in agonia e non appare più in grado di difendersi.
A meravigliarmi sono altri media. È il caso del telegiornale di Sky. Lo vedo quattro o cinque volte, dalla mattina presto alla sera tardi. E devo registrare la sua stupefacente deriva verso sinistra. Sin dagli inizi lo guida Emilio Carelli, cinquantotto anni, ritenuto da tutti un moderato, nato nella Mediaset del Berlusca, il volto principale del Tg5 per parecchio tempo. E dal 2003 direttore di tutte le edizioni giornaliere del tigì a pagamento.
Ma oggi il suo Skytg24 non lo riconosco più. È malato di settarismo anti-Cav. Mi sembra diventato la Telekabul di Murdoch. Un gemello del Tg3, il telegiornale rosso della Rai. Strano? Mica tanto. Il proprietario di Sky, l’australiano Rupert Murdoch, lo Squalo, non ama per niente Berlusconi. E da che mondo è mondo, l’asino va sempre legato dove vuole il padrone. Soprattutto se è un asino televisivo.


Comment les médias accroissent la panique des marchés

Comment les médias accroissent la panique des marchés - Coulisses de Bruxelles, UE

Comment les médias accroissent la panique des marchés

de Jean Quatremaire  http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses     20101126

Ft La crise de la dette souveraine montre à quel point la déontologie journalistique est une notion éminemment relative. Le Financial Times, le quotidien britannique des affaires, vient, d’en fournir une magnifique illustration. Dans son édition électronique d’hier, il a publié un article alarmiste intitulé : « Berlin rejette toute augmentation du Fonds européen de sauvetage ». Gasp ! Une nouvelle fois, l’Allemagne joue la politique du pire, se dit-on.



L’affaire débute mercredi soir, à Paris. Le très orthodoxe Axel Weber, le président de la Bundesbank, déclare, lors d’une conférence, que, si les instruments européens créés dans la panique de la crise grecque et capables de mobiliser 750 milliards d’euros, ne suffisaient pas, « les pays européens feront le nécessaire et augmenteront leur engagement ». Une déclaration magnifiquement pro-européenne qui montre que Berlin est prêt à prendre ses responsabilités, ce qui ne peut que contribuer à calmer la panique des marchés. Mais, patatra : selon le FT, le gouvernement allemand n’est pas sur la même longueur d’onde que le patron de la Buba, ce qui est grave et ne peut qu’accroitre la défiance des marchés.

Une lecture attentive de l’article, signée par deux pointures du journal, nous apprend cependant qu’il n’en est rien. En fait, interrogé sur des rumeurs de presse qui affirment, sans source, que la Commission (elle est rapide, mais il ne faut pas exagérer quand même) a déjà approché le gouvernement allemand pour doubler les fonds européens, le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seilbert, a simplement démenti : « c’est réellement un non-problème pour l’instant pour le gouvernement allemand. Nous n’avons jamais été approchés d’aucune façon à ce propos. Toutes les discussions ont lieu dans le cadre de la facilité existante ». Donc, si on comprend bien, le fait que le gouvernement allemand démente une rumeur de presse vaut « rejet » de la proposition de Weber. On est donc en pleine désinformation.

Ce n’est pas la première fois que le FT est pris dans le sac du mensonge (lire ici). Mais il n’est pas le seul à manipuler l’information ou à colporter des rumeurs. On l’a vu dans le cas irlandais où les agences de presse financière anglo-saxonne, dont les principaux clients, rappelons-le, sont les banques et autres établissements financiers, ont joué la dramatisation de la situation irlandaise, annonçant d’abord que Dublin n’avait pas d’autre choix que d’appeler à l’aide les Européens (ce qui reste techniquement faux), puis, ensuite, que des négociations avaient lieu entre avec les autorités européennes à une époque où il n’en était rien, ce qui n’a fait qu’accroître la panique des marchés et à pousser l’Union à intervenir, ce que souhaitaient les marchés. C’est ce qu’on appelle une prophétie autoréalisatrice.

Et cela recommence avec le Portugal et l’Espagne : quelques minutes à peine après l’annonce, dimanche, que Dublin a demandé l’activation du Fonds européen de stabilisation financière (FESF), les premières dépêches ont commencé à tomber sur le risque de contagion de la crise irlandaise. Et depuis, les dépêches pleuvent comme à Gravelotte, affolant les marchés… Le plus grave est que les autres médias, qui ont pourtant le temps de l’investigation pour eux, suivent, par peur d’être en arrière de la main (on ne compte plus les articles titrés : « à qui le tour ? »). Cela me donne à penser que, manifestement, les sources des non saxons ne sont pas les mêmes que celles des Anglo-saxons et, surtout, il semblerait qu’on soit plus au courant de ce qui se passe dans la zone euro à Londres qu’à Bruxelles, mes collègues en poste dans la capitale de l’Union et travaillant pour des médias britanniques râlants contre leur rédaction centrale qui n’hésite pas à durcir leurs papiers pour les rendre plus alarmistes. Il suffit de lire les dépêches Reuters en français et en anglais pour voir la différence de ton.

Le dernier canard que j’ai lu se trouve dans les Échos de ce matin, mon journal favori pourtant. Une journaliste de mes amies affirme dans son papier que le montant actuel des fonds de secours européens « est généralement jugé insuffisant pour couvrir un besoin de liquidités de l’Espagne et du Portugal ». Je suis tombé de ma chaise : outre qu’il n’y a aucune source (« généralement » n’est pas une source), j’ai sous les yeux une note du 22 novembre de Barclays capital qui dit exactement l’inverse : « Les besoins de financement de l’Irlande (85 milliards d’euros, NDA), du Portugal (34 milliards) et de l’Espagne (255 milliards) seraient donc inférieurs à la capacité de financement de l’action européenne ». Alors, quelle est la source des Échos ? Quel calcul a servi de base à cette affirmation ?


samedi, novembre 27, 2010

Lula: aprirò un blog e mi scatenerò su Twitter contro la vecchia stampa brasiliana

Lula: aprirò un blog e mi scatenerò su Twitter contro la vecchia stampa brasiliana - Mondo - Panorama.it
Lula: aprirò un blog e mi scatenerò su Twitter contro la vecchia stampa brasiliana



di Paolo Manzo   panorama.it    20101127




Da presidente del Brasile a incallito “blogueiro” e “twitteiro”. A delineare la propria prossima futura traiettoria è lo stesso Lula che, pronto ormai a lasciare il posto il 1 gennaio 2011 alla sua delfina Dilma Rousseff chiude il bilancio del suo mandato e fa buoni propositi per il futuro.

E così, in un incontro organizzato esclusivamente con giornalisti che scrivono per Internet, il “presidente dei poveri” ne ha approfittato per dire la sua sul futuro della stampa, proprio a partire dalla rete.

“Aprirò un blog e un account su Twitter”, ha promesso al gruppo di giornalisti, per poi aggiungere “state pur certi che sarò un sacco di cose che finora non sono stato”. Insomma chi temeva che il post-presidenza potesse creare panico e depressione all’inquilino del Planalto dovrà, probabilmente, ricredersi.

La velocità della rete e la sua potente eco, dunque, non sono passate inosservate all’analisi lucida di Lula sul suo futuro, che si tratti di dirigere una fondazione tutta sua (assai probabile) o di una poltrona all’Onu (assai improbabile perché il quasi ex presidente vuole restare in Brasile).

Approfittando della circostanza, Lula ha anche lanciato critiche puntuali alla stampa brasiliana. “La mia miglior vendetta - ha detto - è che io non la leggo. Il problema è che la stampa brasiliana pensa ancora, come in passato, di poter fare eleggere un candidato (alla presidenza, ndr), affossarne un altro e reputa che il popolo sia una massa manovrabile e invece il popolo è saggio. Internet ha democratizzato l’informazione e la stampa brasiliana vecchia non ha saputo adeguarsi a questo nuovo strumento”.


Il Tempo - Il populismo dei "sinistri"

Il Tempo - Il populismo dei "sinistri"

VA PENSIERO

La Wiki-fifa in dieci punti

Il Tempo - Politica - La Wiki-fifa in dieci punti
La Wiki-fifa in dieci punti

Il Tempo in 48 ore ha messo a segno due colpi sul caso Wikileaks anticipando gli eventi, mentre nel Palazzo c’è il panico. Da zero dichiarazioni ora siamo al diluvio. Ecco perché s’è diffusa la Wiki-fifa.

di Mario Sechi  iltempo.it   20101127

Franco Frattini e Hillary Clinton Il genere della spy story è sempre affascinante e di fronte alla più grande fuga di notizie della storia, un cronista prova a darci dentro. Il Tempo in 48 ore ha messo a segno due colpi sul caso Wikileaks, abbiamo dedicato il titolo d’apertura alla vicenda, anticipato gli eventi e siamo soddisfatti. L’abbiamo fatto in solitudine e ora che il casino è scoppiato, gli altri giornali si daranno da fare per dimostrare di essere più bravi di noi. Qui battiamo con pazienza la nostra pista. Nel Palazzo c’è il panico, da zero dichiarazioni ora siamo al diluvio. Cercherò di spiegare in dieci punti perché s’è diffusa la Wiki-fifa.

1 Wikileaks, un sito internet che ha come missione quella di svelare notizie e documenti coperti dal segreto, ha avviato una gigantesca operazione di pubblicazione di dossier dell’amministrazione americana. Aveva cominciato qualche settimana fa mettendo in rete i file del Pentagono sulla guerra in Iraq e Afghanistan e tra qualche ora toccherà a 2,8 milioni di email del Dipartimento di Stato che contengono i report delle ambasciate Usa nel mondo. Roba tostissima che mette a rischio la sicurezza della prima potenza globale.

2 Tra le ambasciate colpite dalla fuga di notizie c’è anche la missione diplomatica statunitense a Roma. Come anticipato dal nostro giornale, gli americani si sono mossi subito per informare le istituzioni e le persone potenzialmente coinvolte nell’operazione di Wikileaks. In ballo c’è la politica estera dell’America, i rapporti con gli alleati, tra cui il nostro Paese.

3 I report giornalieri delle ambasciate sono riservati. Contengono analisi di scenario, riportano fatti, parlano di persone e fonti, dipingono la realtà di un Paese. È un lavoro di routine che svolge qualsiasi sede diplomatica. I documenti vengono inviati a Washington, sono segreti e girano su una rete internet dedicata e protetta che si chiama SIPRnet. Wikileaks ne è entrata in possesso e ora li metterà a sua volta online, ma a disposizione di chiunque.

4 Per gli Stati Uniti e l'amministrazione di Barack Obama questo è un problema enorme. Un disastro per la sicurezza delle comunicazioni e le relazioni diplomatiche. I report contengono giudizi che possono essere anche molto duri su partner ritenuti in ogni caso indispensabili per la politica estera americana. Impossibile far finta di niente quando saranno online. Gli amici e i nemici li analizzeranno con grande attenzione.

5 L'Italia in questa vicenda avrà il suo bel daffare per attutire l'impatto della pubblicazione dei report dell'ambasciata. Anche sul nostro Paese ci saranno valutazioni positive e negative, citazioni di personaggi di primo piano della politica, gli incontri con le fonti che servono per preparare le relazioni, farsi un'idea compiuta su quel che accade nel mondo della politica e dell'economia.

6 Questo enorme flusso di documenti offrirà per la prima volta in tempo reale un film della storia recente. Secondo alcune fonti i file riguardano un periodo che va dal 2006 al 2009, ma a Il Tempo risulta che l'archivio in possesso di Wikileaks parta fin dal 2000. Questo significa che un pezzo fondamentale degli ultimi dieci anni della storia diplomatica della prima potenza mondiale saranno a disposizione di chi fa (e disfa) la storia e di chi cerca di interpretarla e scriverla. Per l'Italia sarebbero coinvolti un bel po' di governi di destra e di sinistra. L'era Berlusconi e Prodi al microscopio americano. Vedremo se sarà realmente così.

7 Barack Obama si ritrova di fronte a una sfida del tutto nuova per il suo Paese. Gli Stati Uniti sono abituati a far la guerra, a muovere i cannoni e la fanteria, a dominare i cieli e i mari, ma per la prima volta hanno a che fare con una massiccia guerra asimmetrica dell'informazione digitale. Un conflitto di bassa intensità o una campagna militare di medie proporzioni causerebbe meno danni di quanti se ne annunciano nel caso Wikileaks. L'immagine della politica estera americana rischia di uscirne deturpata. Per la prima volta il doppiogioco diplomatico - anche quello con gli alleati - in alcuni casi verrà scoperto. Obama ha perso rovinosamente le elezioni di Mid-Term, la sua politica economica non produce posti di lavoro a sufficienza e la sensazione netta è che l'America sia inesorabilmente destinata a cedere lo scettro mondiale al suo alleato-rivale, la Cina. È uno scenario anche questo inedito e di fronte alle difficoltà crescenti, l'ala liberal che aveva portato in trionfo Obama ora grida al sabotaggio e al complotto contro il Presidente. Quando in America si evocano cenacoli invisibili, quando la sceneggiatura diventa cospiratoria, è un brutto segno.

8 La teoria cospiratoria ha un grande terreno di coltura anche nel nostro Paese. Viene alimentata sia a destra che a sinistra e in questo caso ne abbiamo avuto un tragicomico assaggio. Nessuno nel governo e nelle istituzioni italiane sa esattamente cosa ci sia nei report del Dipartimento di Stato. Gran parte dei parlamentari stenta a inviare una semplice mail, figuriamoci qual è il livello di conoscenza di Wikileaks. Non troverete una dichiarazione su questo fatto nei giorni scorsi, neppure quando Il Tempo se ne è occupato per primo svelando il coinvolgimento dell'ambasciata americana a Roma qualcuno s'è degnato di intervenire. Troppo impegnati nelle arrampicate. Sociali e sui tetti. Da ieri invece tutti dichiarano qualcosa e noto che parecchi non sono riusciti a collegare la bocca al cervello. Niente di strano, la nostra classe politica è quel che è, solo che stavolta non parliamo delle solite robette del cortiletto nostrano, in gioco c'è qualcosa di importante e globale. Quelli che chiedono l'immediata convocazione del Copasir (l'organismo parlamentare di controllo dei Servizi Segreti) per ascoltare Silvio Berlusconi e Franco Frattini non hanno capito il gioco e le sue regole. Il governo non sa niente, i nostri Servizi neppure. Non siamo di fronte a un complottone all'italiana (cioè al solito nulla) ma a una devastante violazione del sistema di informazione e sicurezza della prima potenza mondiale. Leggo che il finiano Carmelo Briguglio - sottolineo, Briguglio - è già in sommovimento istituzionale. Invece di sbracciarsi, abbia pazienza, tra un po' i buontemponi di Wikileaks faranno lo scherzetto annunciato. Finiani e democratici vanno in coppia. Ecco allora avanzare il Pd con gli stessi argomenti. Sono scesi dal tetto, ma sono chiaramente tutti sulle nuvole.

9 I report contengono le linee guida della politica estera degli Stati Uniti, ci saranno episodi e aspetti che saranno fonte di discussione anche in Italia. I temi delicati a cui guardano gli Stati Uniti sono noti: il nostro rapporto con la Russia e la Libia; la legislazione italiana confusa e la corruzione che soffocano la libertà d'impresa; l'invadenza della politica nel business (esemplare il caso dell'americana At&T a cui ai tempi di Romano Prodi fu negato l'ingresso in Telecom); l'indipendenza energetica del Paese; la stabilità dei conti pubblici e la politica economica. Poi ci saranno riferimenti a persone, giudizi più o meno buoni o cattivi.

10 La risposta da dare dovrebbe essere saggia, nella piena dimensione della Realpolitik, ma vedo che per il momento siamo nel mare dell'improvvisazione. Il ministro degli Esteri ieri ha prontamente corretto il tiro e sgombrato l'idea che dietro il caso di Wikileaks ci sia un complotto a stelle e strisce contro l'Italia. Non è il caso di mischiare i fatti, siamo di fronte a una grande tragedia strategica per gli Stati Uniti, non aggiungiamoci anche le nostre miserie politiche. La sinistra cercherà di strumentalizzare la vicenda - lo sta già facendo - e non sa che oltre a far male al Paese, cercando di martellare la destra si ritroverà a dar colpi di clava anche a se stessa.


vendredi, novembre 26, 2010

Sciascia e la menzogna sulla mafia

Il Riformista
Sciascia e la menzogna  sulla mafia

di Massimo Bordin   ilriformista.it    20101126

Il “pessimismo della ragione” di Leonardo Sciascia continua a insegnarci molto. Per esempio che la giustizia non ci aiuterà a comprendere Cosa Nostra.

Quando nel gennaio 1987 Sciascia scrisse una introduzione a un libro di uno storico inglese pubblicata dal Corriere della Sera con il titolo, tutto sommato aderente al testo, “I professionisti dell’antimafia”, ci fu grande sconcerto nell’opinione pubblica antimafiosa e di sinistra. L’attacco al sindaco Orlando, icona antimafiosa, ma soprattutto la critica a una promozione votata dal Csm per il giudice Borsellino, venne interpretato come una sleale e inusitata delegittimazione di due valorosi combattenti. Quasi nessuno fece caso al fatto che il libro dello storico inglese aveva come tema il modo in cui il fascismo utilizzando la lotta alla mafia del prefetto Mori se ne fosse servito per cambiare i gerarchi locali, per tutt’altri motivi ritenuti inadeguati ai tempi. Insomma l’antimafia piegata alle esigenze politiche del potere. Questo poteva valere per il democristiano sindaco Orlando, successore di altri democristiani. Quanto a Borsellino non c’era attacco personale, piuttosto una critica al modo con cui il Csm aveva disatteso i suoi regolamenti per arrivare a una promozione.
Magari giusta ma ottenuta con un procedimento «eccezionale» dunque illegale, un po’ come i metodi «eccezionali» di Mori.
L’aspetto forse più infondato delle reazioni negative che scatenò l’articolo fu però la sorpresa affettata da più d’uno dei suoi critici. «Sciascia ha cambiato posizione sulla mafia, lui che fra i primi ci aveva spiegato quanto fosse pericolosa!». Più o meno questo dissero in molti, variamente autorevoli. Naturalmente non era vero ma piuttosto il frutto di un equivoco così lampante da apparire evocato in modo non innocente. Sciascia sulla mafia aveva fatto, davvero da coraggioso precursore, un discorso critico che seguiva l’evoluzione di un fenomeno criminale tanto radicato da avere una sua «cultura». A un certo punto però Sciascia si rese conto che «il contesto» italiano stava modificando anche quella «cultura» criminale, che si adeguava alle novità. E le posizioni espresse nell’articolo “incriminato” avevano avuto una lunga gestazione nel pensiero di Sciascia, fin dagli anni Settanta quando la sua polemica contro la politica dell’unità nazionale e del compromesso storico lo portò a rompere definitivamente con il Pci attraverso una critica radicale della scelta dei mezzi cosiddetti di emergenza contro il terrorismo.
Ma già allora il suo discorso non era solo un discorso in difesa di garanzie che venivano meno per la libertà dei cittadini, tanto meno da parte sua vi fu indulgenza verso il terrorismo eversivo. Il rispetto della legge davvero uguale per tutti, il diritto effettivamente tale e non plasmabile secondo l’eccezione della emergenza: questo è il punto di non ritorno nella polemica con il Partito comunista in quegli anni. In Sciascia c’era la delusione per un mancato rinnovamento sociale che produceva una spirale sempre più indistricabile di eversione ed emergenza che rendeva l’Italia sempre più simile alla realtà apparentemente irredimibile della Sicilia. E in quegli che Sciascia cominciò a citare, a mo’ di esempio sullo stato del paese, la scoperta dei botanici dell’avanzare della “linea della palma”. E proprio «La palma va a nord» mise come titolo a un suo libro-intervista per affermare quanto l’Italia stesse sicilianizzandosi nel senso peggiore.
Ne discendeva come corollario che proprio quella «cultura» criminale che Sciascia aveva svelato nei suoi meccanismi avesse finito per modificarsi. Sciascia, già deputato radicale, lo spiegò a suo modo sette anni prima dell’articolo sui “professionisti dell’antimafia” a proposito del primo omicidio politico palermitano che vide ucciso il segretario dc Michele Reina, un andreottiano onesto. Il delitto venne camuffato con un improbabile comunicato di rivendicazione di un sedicente gruppo rivoluzionario. Naturalmente nessuno abboccò e tutti riconobbero l’evidente matrice mafiosa. Sciascia fu più possibilista e quando a gennaio ’80 venne ucciso il presidente della Regione Mattarella scrisse di avere l’impressione che comunque ci si trovasse di fronte non alla mafia ma «ad un terrorismo che, inevitabilmente e confortevolmente, ci si ostina a vedere come mafia». Subito ci fu chi disse che era impazzito. Invece, terribilmente in anticipo coi tempi, Sciascia voleva semplicemente dire che la palma era tanto andata a nord da cambiare perfino la mafia. E il senso di questo cambiamento gli parve fosse sfuggito a tanti, anche al generale Dalla Chiesa nel momento in cui fu la successiva vittima della mafia-terrorista.
Inutile dire che anche quelle sue parole furono l’innesco di una violenta polemica. Anche allora vi fu chi, a cominciare dal figlio maoista del generale, disse che lo scrittore - che per di più aveva la “colpa” di essere siciliano e non piemontese - insultava un eroe e «faceva oggettivamente il gioco della mafia». Naturalmente Sciascia tenne il punto anzi rilanciò criticando il concetto dei «poteri eccezionali» che il generale aveva invocato prima di essere ucciso.
Forse definire Sciascia solo come «garantista» può rischiare di immiserirne il pensiero. A ben vedere nella sua opera il tema della giustizia è centrale, quasi ossessivo perché portatore di una contraddizione vitale e drammatica. E può forse valere per la giustizia quello che Sciascia disse sulla verità a due giornalisti del Nouvel Observateur: «In fondo credo anch’io all’avvenire della verità, ma penso che a quel punto sarà una menzogna». L’intervista è del 1977 e questa frase, formidabile espressione del “pessimismo della ragione” appare singolarmente profetica per quello che Sciascia dovrà affrontare negli anni successivi quando tentava di spiegare, a chi non voleva capire, quanto fosse mutato il rapporto fra mafia e politica. E già nel 1982 scriveva come a Palermo certi politici «infeudati alla mafia o infeudanti la mafia», che una volta facevano «ironia su chi ci credeva e la temeva», avessero «preso a parlarne non solo credendoci ma - visibile anche nelle loro facce - con paura. Ciò vuol dire che il tentativo di districarsi dalla mafia, e di districarne i loro partiti è in atto. Ho ricordato altre volte il vecchio capo mafia Vito Cascio-Ferro che disse ai giudici che stavano condannandolo per un omicidio non commesso mentre per i tanti che aveva commesso non erano riusciti a condannarlo. Alla Dc oggi sta accadendo qualcosa di simile. Non in quanto partito, ma attraverso un certo numero di singoli che ne partecipano, per anni ha dato alla mafia protezione sicurezza e prosperità; oggi vuole distaccarsene e come non mai è accusata di esserci dentro». La giustizia stava portando la verità, ma nel frattempo era divenuta una menzogna.


jeudi, novembre 25, 2010

Quei paesi falsi virtuosi. L'esposizione di imprese, famiglie e stati dà un quadro diverso dei rischi

Quei paesi falsi virtuosi. L'esposizione di imprese, famiglie e stati dà un quadro diverso dei rischi - Il Sole 24 ORE
Quei paesi falsi virtuosi. L'esposizione di imprese, famiglie e stati dà un quadro diverso dei rischi

di Marco Fortis   ilsole24ore.com     20101125

Secondo gli ultimi dati della Banca di Francia, tra il secondo trimestre 2009 e il secondo trimestre 2010 il debito aggregato lordo (di famiglie, imprese non finanziarie e governi) è cresciuto in modo diffuso in tutte le maggiori economie avanzate. Tuttavia è aumentato di meno in Germania (+2 punti di Pil), negli Usa (+5,1) e in Italia (+7,7), mentre è letteralmente esploso negli altri paesi: Spagna (+11,5), Giappone (+14,5), Francia (+16) e Gran Bretagna (+19,9).

Colpa del peggioramento dei conti statali (che la Banca di Francia calcola in base ai conti finanziari trimestrali e non con le modalità di Maastricht), con la Germania (+4,1 punti di Pil) e l'Italia (+5,6) più virtuose in questo campo di tutti gli altri paesi, che hanno invece sperimentato accelerazioni annuali senza precedenti dei loro debiti pubblici: Spagna (+9,6), Francia (+10,3), Giappone (+15,8) e Gran Bretagna (+16,2).

L'Italia è stata l'unica economia che nel secondo trimestre 2010 ha ridotto rispetto al trimestre precedente il proprio rapporto debito pubblico/Pil (-0,7 punti) mentre tutti gli altri paesi l'hanno ulteriormente peggiorato. Il dato americano è contraddittorio perché da un lato le famiglie statunitensi sono impegnate in una titanica operazione di riduzione del proprio indebitamento (-5,1 punti di Pil), cresciuto a dismisura negli anni scorsi, mentre il debito pubblico invece ora sta volando (+10 punti di Pil in un anno). Questo tipo di statistiche scandirà i rintocchi del prossimo futuro, in cui il mondo avanzato sarà impegnato, più che a crescere, soprattutto a ridurre i debiti, accumulati in anni di sviluppo squilibrato delle domande interne in rapporto alle capacità di risparmio e di creazione di effettiva ricchezza.

Dieci anni fa, Giappone a parte (dove pesa in modo abnorme il debito pubblico, finanziato massicciamente dal risparmio domestico), i debiti aggregati più alti in rapporto al Pil erano quelli di Germania e Italia. Oggi la situazione si è capovolta. I debiti aggregati più bassi sono caratteristici dei paesi più equilibrati dell'Euroarea, a cominciare dalla Germania, la più virtuosa (184% del Pil nel secondo trimestre 2010), seguita dalla Francia (208%) e dall'Italia (246,6%).

Il debito aggregato del nostro paese, secondo i metodi di calcolo della Banca di Francia, è solo di poco superiore a quello degli Usa (240,7%), ma se si includesse il debito pubblico intra-governativo il debito aggregato americano risulterebbe di gran lunga superiore e si collocherebbe vicino ai livelli della Spagna (265,3%) e della Gran Bretagna (269%). Dopo la sbornia immobiliare e finanziaria il debito delle famiglie, nel secondo trimestre 2010, è comparativamente più sbilanciato negli Usa (pari al 118,3% del Pil, dopo un massimo storico al 125,3% nell'ultimo trimestre del 2007), in Gran Bretagna (99%) e Spagna (86,7%), mentre le famiglie italiane sono in assoluto le meno indebitate (43,9% del Pil). La Spagna guida invece la graduatoria del più forte indebitamento delle imprese non finanziarie (116% del Pil), con il settore delle costruzioni particolarmente esposto, davanti alla Gran Bretagna (90,9%).

Se l'Italia manterrà la sua politica di rigore sui conti pubblici, mentre il debito federale Usa continuerà a crescere a velocità vertiginosa, nel giro di 6-8 trimestri il debito aggregato americano, anche con il metodo di calcolo conservativo della Banca di Francia, potrebbe tornare a viaggiare stabilmente su livelli più elevati di quello italiano (dopo essere già stato superiore al nostro nel 2007-2008 nella fase di picco dell'indebitamento delle famiglie Usa). Il debito aggregato italiano in rapporto al Pil tenderà a rimanere sostanzialmente sui livelli attuali, come quello tedesco, mentre il debito aggregato della Francia si avvicinerà a quello dell'Italia e i debiti aggregati di Spagna e Gran Bretagna, nonostante le politiche di austerità, continueranno a galoppare ancora per qualche tempo a causa della spinta inerziale dei deficit pubblici.

Questi sono i parametri allargati che sempre più guideranno i mercati internazionali nelle loro preferenze di finanziamento dei debiti sovrani, non il semplice rapporto debito pubblico/Pil, secondo il quale ancora nel 2009 Irlanda e Spagna sembravano di gran lunga più solide della Germania. Non vi sono, statistiche ufficiali sul debito aggregato dell'Irlanda, ma adesso sappiamo per certo quanto costerà all'Europa mettervi mano! La crisi ha squarciato un velo dietro il quale nessuno potrà più occultare una contabilità aggregata che è stata superficialmente ignorata. Se si fosse guardato prima al debito aggregato, si sarebbe potuto capire con largo anticipo e molto prima che i danni diventassero irreparabili che troppe economie stavano giocando con carte truccate.

Dal '99 al 2007, sulla spinta dell'indebitamento del settore privato il debito aggregato è cresciuto di oltre 5 punti di Pil rispetto all'anno precedente in ben 5 anni su 8 negli Usa (2002, 2003, 2005, 2006 e 2007) e in 6 anni su 8 in Spagna e Gran Bretagna (dal 2002 al 2007), mentre ciò è avvenuto soltanto in una sporadica occasione in Germania e in Italia e solo in 2 anni in Giappone e in Francia. Dal 2008 al 2010, dopo lo scoppio della "bolla" e con il diffondersi dei suoi effetti recessivi anche ai paesi virtuosi, il debito aggregato è poi cresciuto a macchia d'olio in tutte le economie.

La Commissione cerca di forzare sul debito, ma la 'guerra' è già cominciata


mardi, novembre 23, 2010

Berlusconi con Mara ha sbagliato

Berlusconi con Mara ha sbagliato - PRIMO PIANO - Italiaoggi
Berlusconi con Mara ha sbagliato
Il Cav non si è posto il problema del possibile abbandono

di Cesare Maffi   italiaoggi.it   20101123

Riesce difficile, a Silvio Berlusconi, penetrare nei meandri della politica e dimenticare gli aspetti personali. Nonostante egli sia nel turbinio della vita pubblica, e anzi al culmine, da oltre tre lustri, rimane sempre il personaggio che esprimeva stupore, quando era in procinto di costituire il suo primo governo, perché gli venivano chieste poltrone.

Il suo giudizio su personaggi come Pier Ferdinando Casini e Gianfranco Fini è sempre stato condizionato da una visione di rapporti del tutto personali: li ho creati io, ho dato loro gli strumenti per vincere e imporsi, li ho messi al vertice, senza di me sarebbero sprovveduti professionisti di partito senza arte né parte, e mi ricompensano con l'ingratitudine.

Difficile compiere discorsi politici, per il Cav. Già gli sono estranei i meccanismi dei partiti, anzi lo urtano; ma le posizioni politiche degli altri, segnatamente degli alleati che a un certo momento divergano, le considera sempre su un piano d'immotivato dissidio. Non si chiede perché Casini se ne vada dopo aver ricevuto una telefonata in treno con la quale gli si chiedeva di chiudere il partito e intrupparsi nella nuova formazione del predellino. No. Per lui, Casini commise uno sgarbo personale, da irriconoscente. Similmente, il Cav non si chiede se, di là delle ambizioni personali, non ci siano state, in Fini e in chi lo segue, motivazioni di dissenso politico. No. Fini è un immemore dei benefìci ricevuti. È un antiberlusconiano: e questo rimane intollerabile.

Il discorso si ripropone pari pari con Mara Carfagna. Nulla da dire sul fatto che si tratti di un personaggio pubblico creato da Berlusconi, non di rado in aperta diatriba con fior di collaboratori e ministri. Che la Carfagna tutto debba al Cav pare perfino inutile rimarcarlo. E non andiamo a rimestare i motivi, neppure troppo celati, che determinarono la simpatia prima, l'aiuto poi nella repentina ascesa politica fino ai vertici dello Stato. Ciò detto, stupisce che Berlusconi non si fosse mai posto sia il problema del possibile abbandono della sua prediletta, sia la questione delle laceranti contrapposizioni interne nel Pdl campano.

Il tradimento della Carfagna (tale all'evidenza lo considera Berlusconi) rivela che mai il Cav ha pensato che quel che in politica succede normalmente (da Forlani verso Fanfani, a Martelli nei confronti di Craxi) può capitare anche a lui. No. Egli ragiona in termini di gratitudine personale, evitando di riflettere in prospettiva politica. E resta quindi doppiamente bruciato da abbandoni spiacevoli, perché li giudica con un metro psicologico e umano. Sintomatico è il riferimento alla ormai ex ministra come «signora» rammenta l'uso d'identico appellativo nei confronti della moglie quando la rottura si avvicinava.

Anche il non aver posto fine ai malanni endogeni del Pdl in Campania (e pure altrove) è un fatto che può causare conseguenze esiziali. Quando è venuto fuori che nel partito si erano predisposti vergognosi attacchi personal-sessuali nei confronti di Stefano Caldoro, per inibirgli la candidatura regionale, non sembra che sia stata fatta la necessaria pulizia. Pensare che tutto si risolva mercé l'esaltazione del proprio ruolo di presidente del consiglio e la propria figura carismatica può certo tornare utile in campagna elettorale; ma la politica richiede, ogni giorno, ben altre soluzioni. Soluzioni, appunto, politiche. Di cui il Cav non dispone, non riesce a disporre, non può disporre, perché gli sono estranee.


Eric Cantona : " La Révolution est simple à faire..."

- Possible BANK RUN December 7th -

lundi, novembre 22, 2010

Vespa è odiato perché non fa gli errori di Ginsborg

Vespa è odiato perché non fa gli errori di Ginsborg - PRIMO PIANO - Italiaoggi
Vespa è odiato perché non fa gli errori di Ginsborg
I cacicchi dell'establishment non vogliono tra i piedi dei disturbatori più bravi di loro

di Diego Gabutti   italiaoggi.it    20101122

Paul Ginsborg, che nel suo ultimo libro, Salviamo l'Italia, Einaudi, 10 euro, pp. 136, scrive che la repubblica italiana è nata nel 1948 e non nel 1946, è considerato uno storico professionista, mentre Bruno Vespa, che da anni tiene aggiornato, in buona lingua e senza svarioni, il libro della storia italiana corrente, un titolo all'anno, certi anni di più, è considerato meno d'un dilettante. È un autore di «pessimi best seller», compreso l'ultimo, Il cuore e la spada, Mondadori, pp. 850, 22 euro. Peggio: è un agit-prop berlusconiano. Da noi l'intellighenzia non è tenuta a sapere qualcosa, come ovunque nel mondo, escluse soltanto le repubbliche socialiste e quelle islamiche. Nei paesi civili, oltre cioè i nostri confini, gl'intellettuali scrivono libri, hanno opinioni magari discutibili però interessanti; sono informati, all'occorrenza pettegoli, divertenti e divertiti; sono curiosi, intervistano i protagonisti delle loro storie, leggono libri, chiamano Tizio al telefonino o con Skype, mandano un'email a Caio e consultano intere annate di giornali. È quel che fa Vespa, sembra di capire, quando scrive uno dei suoi libri annuali che rendono conto dell'evoluzione politica del paese senza particolari devozioni (qualunque cosa ne dicano i colleghi e i comici televisivi, nessuno dei quali, specie i colleghi livorosi, ha l'aria d'essere un gran lettore). Gli altri storici, devotissimi, ricorrono sistematicamente a Wikipedia e all'improvvisazione ideologica. Da noi l'intellighenzia non è neppure tenuta a essere (e nemmeno a sembrare) intelligente. A che serve un Q.I. troppo alto? Stalin e Adolf Hitler, ai tempi, diffidavano degl'intelligentoni. Sono intelligenti gli ebrei, e i kulaki sono dei furbastri, pensavano, mentre invece il popolo è bue, non fa storie, lascia lavorare senza discutere i padri dei popoli e dei Reich millenari. Da noi l'intelligenza storica e anche soltanto il buon giornalismo (per esempio i libri di Vespa) sono guardati con sospetto da quello che per una breve stagione, all'inizio del millennio, si era autodefinito «ceto medio riflessivo». L'ottusità è di gran lunga più apprezzata dell'intelligenza (sono per esempio apprezatissime le denunce a prescindere del berlusconismo da qualunque pulpito provengano, un giorno i futuristi, un altro giorno gli storici inglesi convinti, come scrive Marcello Veneziani sul Giornale, che Dante Alighieri sia «sepolto a Firenze» e che Vincenzo Gioberti, per via del primato morale e civile degl'italiani, fosse un razzista biologico, come Hitler, o un razzista spirituale, come Julius Evola). All'intellettuale italiano, scarso di letture, di penna fiacca, sempre pronto a lodarsi e imbrodarsi ma buono soltanto a parlare in pubblico e a tener comizi, basta avere sempre a portata di mano l'opportuna frase fatta, le banalità che tutti condividono perché a evitarle si fa troppa fatica, le menzogne pure e semplici e le idee convenzionali, meglio se vecchie e polverose. Questa, a regola di briscola, è la vera arte dell'agit-prop: dire sciocchezze e mentire. Vespa avrà anche i suoi difetti ma di sicuro non mente e neppure dice sciocchezze. Racconta storie, elenca cose e fatti, non monta in cattedra e soprattutto si fa leggere dalla prima all'ultima pagine. Fabio Fazio, che ai libri di Vespa preferisce di sicuro quelli di Luciana Littizzetto, certamente si stupisce e dice «ohibò» quando qualcuno gli spiega che i libri di Vespa, oltre che più chiacchierati, sono anche molto più venduti. È per questo, perché i suoi libri si vendono bene e perché sa che Dante Alighieri è sepolto a Ravenna, che Bruno Vespa è così detestato. È detestato dai post comunisti e dagli ex democristiani di sinistra per il loro costitutivo fanatismo dell'apocalisse, dai comici televisivi per la loro tradizionale mancanza di senso dell'umorismo e dai colleghi per invidia pura e semplice. Questi ultimi sono le cheerleaders dell'intellighenzia insignificante.


dimanche, novembre 21, 2010

Craxi condannato troppo in fretta

Craxi condannato troppo in fretta - PRIMO PIANO - Italiaoggi
Craxi condannato troppo in fretta
di Diego Gabutti    italiaoggi.it   20101121

Meritò l'esilio e la rovina, insistono gli antipatizzanti, allegri necrofori della prima repubblica, mentre altri, tra cui Giorgio Napolitano, pensano che sia rimasto «vittima d'una violenza inaudita» ai tempi di Mani pulite, quando pietà l'era morta. Ma l'interesse per l'opera politica (e per il destino) di Bettino Craxi continua a crescere.

In questi giorni, per esempio, nelle aule di Palazzo San Macuto si sono riuniti a convegno, per discutere di craxismo, molti reduci delle antiche battaglie, ex socialisti ed ex berlingueriani. Anche questi ultimi, che un tempo lanciarono monetine sul nemico sconfitto, oggi riconoscono che Craxi aveva ragione (e loro torto) a volere che in Italia le due culture clericali, quella propriamente detta e quella comunista, sgombrassero finalmente il campo. Non che, nel frattempo, abbiano veramente imparato la lezione (visto che continuano a far ballare la sinistra politica alla musica del compromesso storico). Ma, almeno, ammettono, dopo avergli negato per anni anche l'onore delle armi, che Craxi è stato il solo leader italiano che abbia preso sul serio l'idea di modernizzare il paese. Per questo gli toccò combattere le forze reazionarie che tenevano l'Italia in pugno: il partito comunista e la Democrazia cristiana, i cui eredi tuttora s'oppongono, due decenni (anzi un millennio) dopo, a qualunque sforzo, anche modesto, di modernizzare l'Italia. È questo, in realtà, che l'opposizione, da Fini a Di Pietro a Bersani, contesta al cavaliere, non il conflitto d'interessi né il bunga bunga o la vita da nababbo ma i suoi modesti propositi riformisti. I propositi di Craxi, nel crepuscolo della prima repubblica, quando stava calando la notte ma ancora nessuno se ne accorgeva, erano assai meno modesti. Benché, anche allora, i fatti contraddicessero la teoria, come si dice; e per esempio ci s'illudesse di poter finanziare la Grande riforma (come l'avevano battezzata i craxiani, che, in un bel libro, Luigi Covatta ha chiamato efficacemente Menscevichi, Marsilio 2005) ingrassando il debito pubblico mentre erano proprio le dimensioni del debito pubblico a mandare le riforme in malora. Ma l'audacia del tentativo craxiano, così mal ripagato dagli elettori oltre che dalla magistratura e dalla classe politica, continua ad alimentare l'immaginario della sinistra italiana sopravvissuta a vent'anni di spietate faide intestine.

Come sarebbe oggi l'Italia se Craxi, malgrado noi, avesse vinto la partita? Impossibile rispondere. Ma certo non ci sarebbe Ruby. E il Fatto quotidiano non terrebbe la sinistra alla frusta.


samedi, novembre 20, 2010

Hi, I'm a Tea Partier revisited

Quantitative Easing Explained

Fini si è agganciato alla ruota di Roberto Saviano

Fini si è agganciato alla ruota di Roberto Saviano - I COMMENTI - Italiaoggi
Fini si è agganciato alla ruota di Roberto Saviano

di Pierluigi Magnaschi    italiaoggi.it    20101120

Il presidente della Camera e leader del neonato Futuro e libertà (Fli) , Gianfranco Fini, prendendo (suppongo scientemente) lucciole per lanterne, ha detto ieri: «La criminalità organizzata è anche al Nord, non capisco chi si indigna». Il messaggio è criptico, perché è sprovvisto di nomi, ma è anche, allo stesso tempo, del tutto chiaro. Con queste parole infatti, Fini è intervenuto nella polemica che è scoppiata fra lo scrittore Roberto Saviano e il ministro dell'interno, Roberto Maroni della Lega. L'oggetto del contendere fra i due non è (come fa finta di credere Fini per motivi demagogici) se ci sia o meno l'infiltrazione mafiosa al Nord. Che questa ci sia, non solo lo ammette esplicitamente anche Maroni, ma lo hanno scritto anche centinaia di giornalisti, in migliaia di articoli, pubblicati su ogni tipo di pubblicazione da almeno un quarto di secolo. L'infiltrazione della delinquenza organizzata nel Nord, a partire dalla Lombardia, non è quindi una notizia perché non è una novità. Il ministro dell'interno Maroni, quindi, non si è indignato perché Saviano ha detto che la delinquenza organizzata è presente al Nord (ma sicuramente anche al centro del Paese; oltre che nel Sud, ma questo è ovvio) ma perché lo scrittore Saviano, a Vieni via con me ha detto che la delinquenza organizzata è presente al Nord grazie al fatto che la Lega «interloquisce» con essa. Il che non è assolutamente vero. La mafia e la 'ndrangheta infatti sono dovunque possono fare affari. Si insinuano non solo in tutte le regioni italiane (Roma e il Lazio, ad esempio, lo testimonia la Dia, sono taglieggiate in modo massiccio dalla delinquenza organizzata) ma anche in tutti gli altri paesi del mondo. Dove c'è della ricchezza, lì arriva anche la delinquenza organizzata, che è attratta dai soldi disponibili come il miele attira le formiche. È quindi solo quel «grazie alla Lega» che è rimasto sul gozzo al ministro Maroni, se non altro perché lui è il ministro che ha quasi prosciugato, non con le parole ma con gli arresti, la lista dei supermafiosi che erano latitanti da decenni e che adesso invece sono finiti in carcere dove, molto probabilmente, rimarranno fino alla fine dei loro giorni e senza avere più la possibilità di guidare i loro affari criminali nemmeno per interposta persona. Non solo, Maroni e, sulla base dei fatti, il ministro che ha arrestato in pochissimi anni più superlatitanti di quanti non ne siano stati catturati nel precedente mezzo secolo. Che alla scivolata di Saviano si sia aggiunto anche l'intervento di Fini, che ne ribadisce l'errore, la dice lunga sulla crisi che sta vivendo la politica italiana.


vendredi, novembre 19, 2010

Il sociologo cattolico: "Fini e Bersani hanno la stessa matrice"

Il Giornale - Il sociologo cattolico: "Fini e Bersani hanno la stessa matrice" - n. 593 del 19-11-2010
Il sociologo cattolico: "Fini e Bersani hanno la stessa matrice"

di Andrea Tornielli     ilgiornale.it    20101119

È impietoso il giudizio del professor Luca Diotallevi, sociologo di fiducia della Cei, sugli "elenchi" di destra e di sinistra letti da Fini e Bersani nel programma di Fazio e Saviano "Vieni via con me"

Milano - Fini e Bersani, con i loro «elenchi di valori» di destra e sinistra rappresentano «solo delle elite», in realtà «hanno la stessa matrice» e incarnano il soggettivismo e lo statalismo. È il giudizio impietoso del professor Luca Diotallevi, vicepresidente delle Settimane Sociali, sociologo di fiducia della Cei.

Che cosa ne pensa degli «elenchi» di Bersani e Fini che sono stati letti nel corso del programma di Fabio Fazio?
«Hanno offerto immagini molto simili: un po’ di soggettivismo, molto statalismo; l’opposizione tra i due è solo formale, perché nei fatti militano nello stesso schieramento e dal punto di vista culturale hanno la stessa matrice giacobina e idealista».

Entrambi, nei loro elenchi di valori, hanno omesso qualsiasi riferimento temporale...
«Sì, erano elenchi validi per ogni tempo e spazio. L’unica differenza tra i due è che Fini un concreto riferimento spaziale l’ha fatto, quello all’Italia. E se davvero fossero loro due i protagonisti di un’ipotetica finale, vincerebbe inevitabilmente Fini, che pur nella sua astrattezza, è stato meno astratto di Bersani».

Qual è stata la sua reazione di fronte ai due interventi?
«Il confronto tra Fini e Bersani ci dice innanzitutto che il valore non è la forma della verità e tantomeno della verità cristiana, ma qualcosa di astratto e di lontano dalla vita. Non a caso da quella scena mancava l’80 per cento del Paese e il 95 per cento della storia del Paese...».

Prego? A che cosa si riferisce esattamente?
«Mancavano il sangue e la carne degli uomini che hanno fatto la storia italiana a partire dal dopoguerra, e che erano ispirati dalla tradizione cattolica e da forme di realismo e di passione per la vita provenienti tanto dal mondo laico che dalla tradizione socialista. Se guardiamo alla trasmissione di Fazio, vediamo un polo composto da due radicalismi, due quasi indistinguibili forme di soggettivismo e statalismo, sia nella versione di Fini che in quella di Bersani. Mancava del tutto il polo opposto, caratterizzato dalla passione per la vita e dal coraggio di riformare, quello della grande tradizione del pensiero cattolico».

Non le sembra esagerato parlare di «radicalismi»?
«Confermo il giudizio, Fini e Bersani sono radicali nel soggettivismo e nello statalismo. Sono soltanto piccole schegge di elite, che oppongono resistenza al formarsi di una società libera e aperta, “poliarchica”, come ama definirla Benedetto XVI».

Che cosa ci dobbiamo dunque aspettare dalla crisi?
«Ci troviamo in una condizione simile alla transione verso la prima Repubblica (1943-1948), e alla fuoriuscita dalla prima Repubblica (1993). In entrambi i casi si rischiò ma poi si evitò di consegnare il Paese alle forze dello statalismo e del socialismo. Decisiva fu l'iniziativa imprevista del cattolicesimo politico e dei suoi alleati riformisti: nel primo caso la Dc di De Gasperi evitò il confronto tra nostalgici del regime e la sinistra telecomandata da Mosca. Nel secondo caso l’iniziativa referendaria di Segni, le giuste rivendicazioni della Lega Nord, la leadership di Berlusconi sul centrodestra, e quella di Prodi sul centrosinistra e poi il tentativo appena abbozzato di Partito Democratico, hanno mostrato la possibilità di un bipolarismo guidato dalle due ali mediane».

E oggi qual è la situazione?
«Oggi siamo ad un nuovo passaggio critico ed ad un riproporsi dello stesso rischio. Difficile fare previsioni, ma sarà importante l’iniziativa politica dei cattolici, che i vescovi invitano a impegnarsi. Sarà importante non solo per loro stessi, ma per difendere una democrazia di tanti e non di pochi».

Sta pensando alla costituzione di un terzo polo? «Assolutamente no. L’iniziativa politica dei cattolici deve essere capace di un regime bipolare, coltivando le alleanze e difendendo il ruolo dell'elettore».

Che dice del ruolo dell’Udc di Pierferdinando Casini, che sembra guardare con attenzione a quanto sta facendo Fini in vista di future alleanze?
«Resta difficile comprendere come l’eredità di De Gasperi e Sturzo possa essere composta con personaggi che esaltano il soggettivismo e lo statalismo».

Lunedì scorso nella trasmissione di Fazio si è parlato molto in difesa dell’eutanasia...
«La perfetta affinità tra quel profilo di destra e quel profilo di sinistra è dimostrata proprio dall’apologia dell’eutanasia, che nulla ha a che vedere col divieto dell’accanimento terapeutico sempre insegnato dalla Chiesa. Il segno del soggettivismo, che non a caso ha accomunato negli ultimi anni Fini e Bersani, sta nella pretesa del soggetto di disporre pienamente della vita propria e altrui, quasi a rifarsi così dello spazio abnorme concesso allo "Stato", dell'aver sostituito il rispetto del diritto con l'idolatria della legalità».


mercredi, novembre 17, 2010

Una ricchezza formato famiglia. Le virtù di un paese che brilla in impreditorialità e risparmio

Una ricchezza formato famiglia. Le virtù di un paese che brilla in impreditorialità e risparmio - Il Sole 24 ORE
Una ricchezza formato famiglia. Le virtù di un paese che brilla in impreditorialità e risparmio
di Marco Fortis   ilsole24ore.com      20101117  

L'Italia, nonostante handicap formidabili come il divario Nord-Sud, il più alto tasso di dipendenza dall'estero per l'energia primaria del G-20, l'evasione fiscale e lo storico debito pubblico ereditato dal passato, è un paese straordinariamente ricco in virtù della imprenditorialità e del risparmio. Peccato che abbia una politica povera, con i vari governi tutt'al più impegnati, senza discontinuità, a porre rimedio ai precedenti (e ad altri) handicap che ci espongono permanentemente a crisi potenziali.

Eppure ci sono solo due economie al mondo che possono vantare una ricchezza delle famiglie (finanziaria e immobiliare) più diffusa dell'Italia: la Norvegia, che nuota letteralmente nel petrolio, e l'Australia, che nuota nell'opulenza fondiaria e mineraria, tra allevamenti di pecore e giacimenti di metalli e carbone. L'Italia, che non ha né idrocarburi né materie prime, è invece ricca perché è un paese manifatturiero di grandi lavoratori risparmiatori e di proprietari di case. Infatti, la nostra ricchezza mediana per adulto (di quell'individuo, cioè, che divide esattamente in due la popolazione adulta) assomma nel 2010 a 115mila dollari (contro i 157mila della Norvegia e i 124mila dell'Australia).

Una cifra che permette all'Italia di surclassare tutte le altre maggiori economie avanzate. Nel G-7 il Giappone, che presenta la ricchezza mediana per adulto più alta dopo la nostra, è ben distaccato a quota 103mila dollari, seguito dal Canada con 95mila, dalla Gran Bretagna con 79mila, dalla Francia con 67mila e dalla Germania con 59mila. Chiude la graduatoria il paese che per Pil pro capite dovrebbe essere uno tra i più ricchi del mondo, gli Stati Uniti, che però può vantare solo 48mila dollari di ricchezza mediana per adulto, cioè un valore che è poco più del 40% di quello italiano.

L'Italia eccelle anche nella classifica dei debiti delle famiglie, avendo il più basso debito medio per adulto tra i paesi del G-7, pari a 21.800 dollari, contro i 30.400 dei tedeschi, i 32.300 dei francesi, i 41.600 degli inglesi, i 41.700 dei giapponesi e i 55mila dei canadesi. Anche in questa classifica gli Stati Uniti sono all'ultimo posto, con ben 60.500 dollari di debiti per adulto, cioè un valore quasi triplo di quello medio italiano.

Tutti i dati citati provengono da un monumentale studio su 160 paesi promosso dal Credit Suisse Research Institute, pubblicato a fine ottobre e intitolato Global Wealth Report, a cui hanno lavorato i massimi esperti mondiali in materia di ricchezza: Anthony Shorrocks che è stato direttore del World Institute for Developments Economics Research dell'Università delle Nazioni Unite di Helsinki dal 2001 al 2009 e Jim Davies della University of Western Ontario, entrambi già tra i principali autori di Personal Wealth From A Global Perspective (Oxford University Press, 2008).

La ricchezza delle famiglie, in generale, è molto più concentrata di quanto non lo sia il reddito nelle fasce più abbienti della popolazione. Per questo motivo la ricchezza mediana è un indicatore assai più significativo della ricchezza media, in quanto fornisce un'indicazione sia del livello di diffusione del benessere sia della capacità complessiva di un paese di sopportare senza traumi sociali dei forti shock esterni come, ad esempio, una crisi planetaria come quella che stiamo vivendo. Dunque le stime del Credit Suisse Research Institute sulla ricchezza privata dell'Italia mettono in evidenza una delle ragioni, assieme alla rigorosa linea sui conti pubblici tenuta dal ministro dell'Economia Giulio Tremonti, per cui il nostro paese si è rivelato più robusto e coeso di molti altri in questi ultimi due anni, al di là di ciò che dicono i semplici dati sul Pil.

L'Italia, nelle graduatorie dello studio di Shorrocks e Davies, eccelle in molti indicatori. In termini assoluti presenta la settima ricchezza media pro capite al mondo (e la seconda del G-7 dopo la Francia, dove la ricchezza è però più concentrata che da noi). Per ricchezza pro capite ci precedono, nell'ordine: Svizzera, Norvegia, Australia, Singapore, Francia e Svezia. L'Italia stacca gli Stati Uniti di oltre 11mila dollari. E vanta anche la decima ricchezza media per adulto del mondo.

Ma è soprattutto negli indici di equi-distribuzione della ricchezza che l'Italia emerge in modo clamoroso nelle classifiche internazionali, confermando le indicazioni già emerse da altre precedenti ricerche pionieristiche, come, ad esempio, quelle del Luxembourg Wealth Study. Infatti, in base ai dati di Shorrocks e Davies, l'Italia è il primo paese al mondo per la più bassa percentuale di popolazione adulta con una ricchezza inferiore ai 10mila dollari (solo il 3% degli adulti contro, ad esempio, il 27% degli Stati Uniti). Inoltre, presenta, assieme al Giappone, l'indice di Gini di concentrazione della ricchezza più basso del G-7 ed è il secondo paese del G-20 dopo l'Australia sia per ricchezza mediana sia per percentuale di adulti che possono contare su oltre 100mila dollari di patrimonio (il 56% degli adulti italiani contro il 36% degli Stati Uniti).

L'Italia insidia alla Germania il terzo posto al mondo dopo Stati Uniti e Giappone per numero assoluto di adulti con una ricchezza personale superiore ai 100mila dollari: in Italia sono 27 milioni mentre in Germania sono 27,9 milioni. Ma la Germania ha 22 milioni di abitanti più dell'Italia e una ricchezza mediana che è solo poco più della metà della nostra, dimostrandosi dunque molto meno granitica nel campo del patrimonio delle famiglie di quanto non lo sia nell'industria. Gli adulti con oltre 100mila dollari di ricchezza sono invece 21,9 milioni in Gran Bretagna, 18,7 milioni in Francia e 17,5 milioni in Cina (dove sono già 805mila i milionari).

L'ultimo decennio ha fatto registrare il fallimento del liberismo sfrenato che faceva crescere il Pil a colpi di debiti sotto l'impulso di servizi che, più che avanzati, alla fine si sono rivelati, per così dire, "avariati", come i nefasti prodotti che essi hanno generato: dai mutui subprime ai ninja, ai derivati eccetera. Dopo lo scoppio della "bolla" immobiliare e finanziaria, non a caso, la ricchezza è letteralmente crollata nei paesi che più hanno abusato dell'indebitamento per sospingere il reddito e l'occupazione. La ricchezza ha invece "tenuto" nei paesi "formica" come Germania e Italia.

I dati di Shorrocks e Davies sono chiari. Nel 2010 la ricchezza media per adulto in dollari a tassi di cambio costanti, rispetto all'anno di picco pre-crisi, è ancora inferiore del 29% circa in Spagna e Irlanda, del 19% circa in Grecia e Olanda, del 10% in Giappone e del 7% in Gran Bretagna. La ricchezza delle famiglie è invece diminuita solo dell'1,5% in Canada, del 3,8% in Italia e del 4,8% in Germania. Il paradosso reddito-ricchezza è che i paesi che sono cresciuti di più negli anni scorsi in termini di Pil sono diventati più poveri in termini di patrimonio e, in aggiunta, hanno oggi tassi di disoccupazione molto elevati.

Sicché è vero che il Pil italiano nel 2009 è tornato indietro (principalmente per la caduta dell'export) ai livelli del 2001 mentre quello statunitense è arretrato solo ai livelli del 2005, ma la ricchezza delle famiglie italiane in rapporto al reddito disponibile ha già recuperato la modesta caduta subita durante la crisi ed è oggi ai massimi storici mentre quella americana è precipitata ai valori del 1994. Inoltre, il tasso di disoccupazione in Italia è tornato ai livelli del 2004 mentre negli Stati Uniti si è riportato su quelli massimi del 1983.

I dati sulla ricchezza forniscono non solo lezioni sul recente passato ma anche indicazioni sulla sostenibilità futura dei debiti pubblici molto più significative del consueto rapporto debito/Pil. Infatti, se rapportiamo la ricchezza netta delle famiglie stimata da Shorrocks e Davies per il 2010 al debito pubblico su Pil previsto dall'Fmi per il 2012 (anno di picco atteso per l'Italia), scopriamo che il grado di "copertura" del debito pubblico italiano assicurato dalla ricchezza privata è il più alto assieme a quello della Germania (la ricchezza, cioè, copre oltre 4,3 volte il debito). In una posizione intermedia ma in costante deterioramento si collocano Stati Uniti e Spagna, mentre molto bassa è la solvibilità dei paesi più esposti come Irlanda e Grecia. Dunque l'Italia non è a rischio in base ai fondamentali patrimoniali. Il che non significa, però, che non debba fare il possibile per tagliare il suo debito pubblico e la sua spesa improduttiva.

17 nvembre 2010


Quei politologi peggiori dei politici

Quei politologi peggiori dei politici - PRIMO PIANO - Italiaoggi
Quei politologi peggiori dei politici
di Cesare Maffi italiaoggi.it   20101117

Perché Ernesto Galli della Loggia è sceso in campo con un editoriale corrieresco, decretante la morte di Silvio Berlusconi, con annesso funerale del berlusconismo, usando toni talmente drastici che ancor oggi, dopo tre giorni, se ne tratta? La spiegazione è molto semplice: Galli della Loggia non è un politico, bensì un politologo. La differenza non è da poco.

Il politico conosce sul campo le difficoltà quotidiane per reggere un partito o un'istituzione, tenendo rapporti di ogni genere con personaggi di ogni livello, di ogni valore, di ogni orientamento. Il politico sa bene che in estrema sintesi, come ebbe con efficace brutalità ad asserire Rino Formica, «la politica è sangue e merda». Il politologo, invece, discetta di politica rifacendosi ai classici greci o al socialismo cosiddetto scientifico, alla dottrina sociale della Chiesa o al liberalismo ottocentesco, standosene tranquillo sulla sua cattedra, davanti a un elaboratore, in poltrona a leggere, sulla scrivania a meditare. Della rude concretezza dei problemi, nulla sa. Tuttavia, può impartire consigli, soprattutto se non richiesti e non seguiti, nella personale certezza che, se quegli zotici zucconi dei politici li applicassero, otterrebbero vantaggi, non solo per sé medesimi e il proprio partito, ma altresì per la nazione, l'Europa e come minimo un'ampia maggioranza del genere umano.

Soprattutto, il politologo ha un rovello nascosto: vorrebbe far politica. È certissimo che saprebbe imporsi. Diamine, non è un osservatore scafato? Non è un maestro riconosciuto di scienza (nemmeno arte: scienza) della politica? Non è un esperto di secoli e millenni di dottrine politiche, di esperienze lontane e vicine studiate sui libri, di eventi mondiali? Se si buttasse in politica, trionferebbe.

Peccato che il più delle volte, quando i politologi si trasformano in politici, ottengano risultati esprimibili con una sola onomatopea: flop. Un disastro. Peggio di quello che essi erano soliti rimproverare ai politici. Esempio insigne: la lista del referendum, lanciata nel '92 da un pugno di maestri del diritto, della cultura, della politologia, fra i quali ultimi il citato Galli della Loggia. La lista partì male, posto che per riuscire a presentarsi dovette far ricorso a uno dei simboli provvidenzialmente disponibili in casa Pannella, evitando così la raccolta delle firme, altrimenti disastrosa (ma già: i grandi pensatori non debbono sporcarsi le mani con questi lavorucci da lumpenproletario, come direbbe Marx). A urne chiuse, raccolse 320mila voti alla Camera, pari allo 0,8%, e ovviamente zero deputati. Al Senato ottenne qualcosina in più: 332mila voti, l'1% tondo, ma, ahiloro!, sempre zero eletti. Fra gli zero figurava il predicatore domenicale e feriale del Corriere, candidato in una mezza dozzina di posti. Dopo tale esperienza, molti fra coloro che avevano prestato il nome per l'insigne operazione, scottati, preferirono ritirarsi.

Così risulta che facesse il suddetto politologo, chiudendo l'infelice parentesi politica e tornando ai diletti studi. Verosimilmente ha serbato nell'animo un fastidio fisico, prima ancora che spirituale, per le elezioni, tale da spingerlo con costanza degna di miglior causa a bollare i politici senza mai riflettere sulle condizioni esterne, sui problemi umani, sulle difficoltà reali. La puzza al naso resta, anzi, il sussiego aumenta, perché l'infelice esperienza lo porta a pontificare, bollando quanti vanno infangandosi quotidianamente nella politica.

A conti fatti, se dei politici si può dire tutto il male che si voglia, restano sempre migliori dei politologi. Categoria alla quale viene ascritto pure chi scrive queste righe, addetto alla quotidiana analisi politologica dei fatti.