jeudi, septembre 22, 2011

"We take profit on our trade of the year", se réjouit Roubini

"We take profit on our trade of the year", se réjouit Roubini - Coulisses de Bruxelles, UE
"We take profit on our trade of the year", se réjouit Roubini

di Jean Quatremaire  liberation.fr/coulisses  mercredi  20110911

RTR1XADQ_Comp Il y a une semaine, Nouriel Roubini, patron d'une société de conseils financiers ("Roubini global economics"), a conseillé à ses clients, dans une lettre confidentielle, de clôturer leurs positions sur le marché de la dette souveraine européenne en attendant de voir comment il va évoluer: "We take profit on our trade of the year" ("nous prenons nos bénéfices du coup de l'année"), proclame-t-il en introduction. Et d'ajouter: "take the money and run" ("prenez l'argent et courrez") en attendant de voir comment réagit la zone euro

Roubini, c'est le docteur Jekyll and Mister Hyde de la finance. Car l'auteur de cette lettre qui dispense ses conseils aux spéculateurs est aussi un expert économique respecté qui, bardé de ses diplômes et de son objectivité, passe son temps à expliquer dans tous les médias que l'expert qu'il est prévoit un défaut de la Grèce, voire une explosion de la zone euro. Ce qui alimente la panique pour le plus grand profit de ses clients qui parient sur une baisse des obligatiions d'Etat. Un détail, quand même: Roubini fait ainsi le malheur des peuples contre lesquels il spécule, car l'argent gagné par ses clients est pris dans la poche des citoyens.


Les agences de notation complices des spéculateurs?

Les agences de notation complices des spéculateurs? - Coulisses de Bruxelles, UE
Les agences de notation complices des spéculateurs?

di Jean Quatremaire  liberation.fr/coulisses    mercredi 20110921


 La dégradation d’un cran de la note italienne, lundi, par l’agence Standard & Poor’s, de A+ à A, rappelle étrangement le scénario qui a entrainé la Grèce dans l’abîme. Il faut se rappeler qu’en décembre 2009, la note hellène était encore notée presque au même niveau que la dette italienne, A- (mais oui, mais oui). Le 1er mai, après moult hésitations allemandes en très grande partie responsable de l’aggravation de la crise, les marchés se rendant compte qu’un pays en difficulté ne serait pas automatiquement aidé, la zone euro décide enfin de voler au secours de la Grèce. Le 10 mai suivant, au lendemain de la création du Fonds européen de stabilité financière (FESF), la Banque centrale européenne (BCE), devant l’ampleur des mouvements de marchés que rien ne semblait devoir calmer, décide d’intervenir sur le marché secondaire, celui de la revente, et d’acheter des obligations grecques à tour de bras. L’action conjointe des États et de la BCE a été immédiatement couronnée de succès : les taux d’intérêt grecs ont diminué, tout comme les rendements des CDS (« credit default swap », assurance contre le non-remboursement d’une obligation).

Mais c’était sans compter avec les agences de notation. Elles ont alimenté la défiance des marchés en dégradant à plusieurs reprises la note grecque entre décembre 2009 et avril 2010. On aurait pu croire qu’une fois la Grèce secourue par ses partenaires, elles marquent une pause. Que nenni, bien au contraire. Ainsi, Moody’s a dégradé de 4 crans (!) la note grecque le 14 juin, de A3 à Ba1, un mois après l’adoption du plan européen, projetant les obligations hellènes en catégorie spéculative. Cette dégradation a eu un effet immédiat : en effet, dès qu’une dette quitte la rive des investissements sûrs (A), les banques, les fonds de pension ou les assurances doivent les vendre, alimentant ainsi la chute de leur valeur et donc l’augmentation des taux d’intérêt exigés, ce qui entraine une nouvelle dégradation par les agences et donc de nouvelles ventes… En effet, les réglementations internationales (Bâle pour les banques, Solvency pour les assurances) obligent ces organismes à posséder des fonds propres d’une certaine qualité, qualité déterminée par les notes des agences (il faut au minimum deux dégradations pour être obligé de vendre). Désormais, et en dépit de l’adoption d’un second plan de sauvetage le 21 juillet dernier, la Grèce est quasiment notée en défaut, ce qui lui interdira pour longtemps l’accès aux marchés.

RTR2PK60_Comp La séquence italienne ressemble furieusement à ce qui s’est passé pour la Grèce : les agences ont mis l’Italie sous « surveillance négative » au printemps. Les marchés attaquent aussitôt la dette italienne subodorant la bonne affaire. La BCE décide donc, début août, de la soutenir en la rachetant sur le marché secondaire. Les spéculateurs, qui jouaient à la baisse, boivent la tasse. Mais une agence décide néanmoins, pour des raisons de pure opportunité politique (S&P n’a pas confiance en Berlusconi alors que l’Italie a un déficit primaire excédentaire et qu’elle rentrera dans les clous du pacte de stabilité dès l’année prochaine), de dégrader les obligations italiennes, ce qui suscite de nouvelles attaques. Ne doutons pas une seconde que les deux autres grandes agences (Moody’s et Fitch) suivront, ce qui entraînera des ordres de vente et donc une augmentation des taux d’intérêt. Un mouvement qui va étouffer chaque fois un peu plus Rome et entrainer de nouvelles dégradations. On ne peut que s’étonner que les dégradations suivent ainsi quasi automatiquement la décision de la BCE d’intervenir sur le marché secondaire, ce qui annule les effets de cette intervention pour le plus grand bonheur de ceux qui parient sur une baisse de valeur des obligations italiennes.

Alors complot des agences de notations qui servent ainsi leurs maîtres principaux clients, les banques d’affaires, les Hedge Fund, etc. ? Car une prophétie autoréalisatrice fait bien évidemment les affaires de ceux qui ont parié beaucoup d’argent pour qu’elle se réalise. Laurence Parisot, la patronne du MEDEF en est persuadée. Jean Pisani-Ferry, qui dirige le think tank Bruegel, beaucoup moins : « en réalité, les agences ne font que courir après les marchés en ratifiant leurs analyses. Le fait qu’elle dégrade un pays après que la BCE soit intervenue sur le marché secondaire procède d’un constat : si elle intervient, c’est qu’il y a moins d’acheteurs et s’il y a moins d’acheteurs, c’est qu’il y a un problème sur cette dette ». De là à dire que c’est la BCE qui pousse à la dégradation, il n’y a qu’un pas que personne ne franchit.

RTR2OOM2_Comp Crier au complot ne sert de toute façon à rien, sinon à soulager ses nerfs. Le seul moyen de limiter la capacité de nuisance des agences est de leur couper les dents et les griffes en supprimant dans la législation toute référence à leurs notes. Ainsi, plus personne ne sera obligé de vendre des obligations d’État, les notes ne constituant qu’un avis parmi d’autres. La BCE a déjà commencé à s’affranchir de ces notes en acceptant en collatéral des prêts qu’elle accorde aux banques commerciales tous les papiers grecs, irlandais et portugais, même notés CCC. Aux États-Unis, le Dodd-Frank Act de juillet 2010 a été plus loin et a supprimé toute référence aux agences. Mais, en pratique, rien n’a encore changé, car il faut encore adopter toute une législation secondaire. Dans l’Union, un règlement sur les agences de notation sera proposé par la Commission en octobre ou novembre prochain qui vise aussi à supprimer toute référence aux agences.

On a conscience, à Bruxelles, que le temps presse si l’on veut éviter que le scénario grec ne se répète avec l’Italie. Car alors, la peau de la zone euro ne vaudrait pas cher. On mesure, en tous les cas, à quel point le premier mandat de José Manuel Durao Barroso (2004-2009) a été nocif : le président de la Commission a, en effet, couvert son commissaire au marché intérieur, le taliban du libéralisme Charly McCreevy, qui a refusé toute réglementation des marchés financiers. Un retard de cinq ans qui se paye très cher aujourd’hui.


mercredi, septembre 21, 2011

Germania, il debito con la Storia

Quando è la Germania ad avere debiti con la Grecia - Lettera43
Germania, il debito con la Storia

Il Reich depredò la Grecia: arriva il conto.

di Pietro Minto  lettera43.it  Martedì, 20 Settembre 2011


È la Germania a essere in debito con la Grecia, non viceversa. Non si tratta di un esperimento di fantapolitica, ma dei conti presentati dalla storia. E in particolare della Seconda guerra mondiale, a partire da quel 6 aprile 1941, quando la Wehrmacht, l'esercito nazista, invase lo stato ellenico. Con l'occupazione hitleriana la penisola greca, oltre a diventare teatro di rastrellamenti, deportazioni e stragi, è stata infatti sconvolta finanziariamente. Il conto che i tedeschi dovrebbero pagare, per quegli anni di orrore, è salatissimo e potrebbe aiutare Atene in questo momento di profonda crisi. Il debito, infatti, è stato saldato solo in parte. Un'inadempienza di cui la Grecia è tornata a chiedere conto, a 70 anni di distanza dalle barbarie subite.
Per Die Zeit Berlino deve restituire almeno 70 miliardi
Manifestanti greci chiedono rimborso alla Germania per le vittime dei nazisti.

Manifestanti greci chiedono rimborso alla Germania per le vittime dei nazisti.

Gli invasori nazisti saccheggiarono le casse statali: il Terzo Reich impose alla Banca nazionale greca di prestare alla Germania 476 milioni di marchi tedeschi d'allora (Reichmark), a interesse zero. Più che un prestito, una rapina. Le conseguenze si fecero sentire sin da subito: l'inflazione greca balzò alle stelle e le condizioni di vita della popolazione peggiorarono drasticamente.
Sorte simile toccò a tutte le nazioni occupate da Hitler, per prime Polonia e Iugoslavia.
MA A QUANTO AMMONTA IL DEBITO? Il calcolo è attendibile ma approssimativo, poiché non tiene ovviamente conto dei danni 'morali' subiti dal Paese e dai suoi abitanti.
Secondo il settimanale tedesco Die Zeit, i danni finanziari provocati dai tedeschi, in valuta odierna, ammonterebbero a 10 miliardi di debiti. Se alla somma si applicasse un interesse del 3% per 66 anni, allora Berlino dovrebbe ad Atene almeno 70 miliardi di euro.

Gli Stati Uniti non volle ripetere l'errore di Versailles

La domanda è quindi d'obbligo: perché il conto non è mai stato saldato? Semplice: perché se la Germania nel 1945 avesse dovuto ripagare tutti i danni provocati in Europa e in Russia, sarebbe stata costretta a un salasso di proporzioni storiche. Un'eventualità a cui gli Stati Uniti si opposero, ricordando cosa era successo dopo la Prima guerra mondiale, quando il governo tedesco, sconfitto, fu messo in ginocchio dai debiti di guerra.
IL PRECEDENTE DI WEIMAR. La crisi economica della Germania degli Anni 20, infatti, contribuì a creare quel profondo scontento popolare che fu l'humus ideale per l'ascesa del nazismo. Gli Usa e gli altri alleati vincitori, quindi, decisero di non ripetere l'errore: Berlino fu costretta a ripagare solo in parte le sue vittime, soprattutto attraverso macchinari e merce prodotta in Germania dal valore complessivo pari a circa 2 miliardi di euro attuali. Una quota minima delle somme dovute.
L'ACCORDO CON LA REPUBBLICA FEDERALE. Dal 1949 in poi la questione del debito tedesco verso la Grecia è stata spesso discussa e da allora il governo ha messo mano al portafoglio per ripagare almeno in parte l'ex Paese nemico. Un saldo una tantum e solo parziale, è stato corrisposto nel 1960 dopo la firma dell'accordo bilaterale tra la Repubblica federale tedesca (la Germania dell'ovest) e Atene.

Lo sterminio di Disostomo vale 37,5 milioni di euro

Attualmente i risarcimenti per alcuni singoli episodi sono ancora in fase di negoziazione: il caso dello sterminio del villaggio greco di Distomo, dove il 10 giugno 1944 furono uiccise 218 persone, tra donne uomini e bambini, è all'esame della Corte penale internazionale dell'Aja. Una dramma per cui Berlino potrebbe pagare 37,5 milioni di euro. Una somma notevole per un'economia sull'orlo del baratro come quella ateniese, ma nulla in confronto alle ferite ancora aperte del Paese.
«RISARCIMENTO IMPROBABILE». Secondo il magazine tedesco Die Zeit, immaginare la Germania pagare per i danni provocati dai nazisti è davvero poco probabile: «Anche un parziale riconoscimento di tale debito creerebbe un precedente che potrebbe risvegliare ulteriori rivendicazioni».
Perlomeno si spera che la consapevolezza degli eventi passati porti Berlino a essere meno riluttante nell'aiutare gli Stati dell' Unione europea in difficoltà, a cui dovrebbe ancora molto.

Martedì, 20 Settembre 2011


lundi, septembre 19, 2011

Giustizia è fatta?

Giustizia è fatta? | The Frontpage

Giustizia è fatta?



di Portoreale in Giustizia    thefrontpage.it    20110919

L’incidente al volo Itavia accadde il 27 giugno ’80. La sentenza di rinvio a giudizio (non degli autori della strage, che fu attribuita ad ignoti) è del 1999.

L’ultima perizia tecnica (ultima di 103 o 106 perizie di vario genere, non sono sicuro di averle tutte ) fu consegnata al magistrato nel 1997. E fu da questi ritenuta “non conclusiva”.

Il disastro di Lockerbie (il 747 della Pan Am fatto saltare dai servizi di Gheddafi) avvenne la sera del 21 dicembre del 1988. Il rapporto della commissione investigatrice è del 6 agosto del ’90. 17 anni e 106 perizie, non conclusive, contro una sola, consegnata in 20 mesi.

Il numero totale di pagine delle perizie fatte per Ustica mi è ignoto. Io ne ho contate (quelle pubblicate e quelli di cui si conosce “la consistenza”) più di 10.000. La sola relazione Misiti (1994) constava di 1280 pagine. Il rinvio a giudizio del giudice Priore era costituito da 5468 pagine. In totale si stima che si siano prodotte oltre 2.000.000 di pagine comprese le verbalizzazioni dei processi.

E’ ovvio che in due milioni di pagine c’è tutto ed il contrario di tutto. E la verità, ammesso che vi sia contenuta, diventa irrintracciabile.

La perizia per Lockerbie è pubblica, si trova sul sito della AAIB britannica, consta di un rapporto principale fatto di 66 pagine, più 97 di allegati. In tutto, 163 pagine. E’ scritta in un linguaggio chiaro, semplice, che tutti possono comprendere. E sì che c’era da ricostruire e provare la distruzione in volo, causa ordigno, di un 747. Nessuno, fra l’altro, si è sognato di contestarla.

In Italia perfino il giudice istruttore ha contestato i suoi periti. Gli hanno fatto buona compagnia giornalisti, politici, parenti delle vittime, e varia umanità. Se dovessimo giudicare alcuni di costoro tramite ciò che ha detto e/o scritto, da lungo tempo sarebbe ospite permanente di un qualche manicomio.

In Gran Bretagna l’ente deputato alle indagini tecniche sugli incidenti aerei è l’AAIB (Air Accident Investigation Board). Il suo progenitore nacque nel 1915. In America è il National Transportation Safety Board, anno di fondazione 1967 (sotto l’attuale nome e trasformato in ente indipendente), ma costituito nel 1926 dall’Act of Commerce come branch del Ministero del Commercio.

L’Agenzia nazionale per la sicurezza del volo è stata istituita in Italia nel… 1999. In obbedienza a una direttiva comunitaria del 1994, se ricordo bene. Settantatrè anni dopo l’ente americano; ottantaquattro dopo quello britannico. La BEA francese fu costituita nel 1946, cinquantatré anni prima.

In America la perizia del NTSB non può essere utilizzata in tribunale, nè dall’autorità giudiziaria nè dalla difesa di eventuali imputati. Accusa e difesa dovranno cercare indipendentemente le prove a carico o discarico di persone eventualmente rinviate a giudizio. Il perché di questa norma è ovvio. L’NTSB non deve cercare il colpevole di una catastrofe, ma di capire come la catastrofe sia avvenuta. E lo scopo è semplice: imparare a correggere i nostri errori, umani e/o tecnologici che siano.

Se un aereo esplode in aria, si vuol sapere se fu bomba, missile, o altra causa. Ad esempio, il Volo 800 della Pan Am, esploso nel cielo di New York, fu attribuito inizialmente ad un missile scappato a qualcuno. Si scoprì dopo un lungo lavoro di altissima qualità che invece era stata l’esplosione dei vapori di combustibile in uno dei serbatoi alari a far disintegrare l’aereo.

Torniamo a noi. Il processo per la strage di Ustica vide imputati generali, ufficiali, e sottufficiali dell’Aeronautica militare. La sentenza di rinvio a giudizio venne depositata il 31 agosto 1999. Il processo iniziò nel settembre del 2000. Fu subito rinviato ad ottobre. Finirà dopo 4 (quattro) anni. Gli imputati principali erano persone intorno o sopra gli 80 anni: forse si sperava che morissero, così sarebbe rimasto il dubbio sulla loro colpevolezza. Come se ci fosse bisogno di questo per alimentare l’italica propensione alla dietrologia.

Gli imputati furono tutti assolti sia in primo grado che nei gradi seguenti. Vediamo come. Gli imputati di alto tradimento Bartolucci e Ferri furono assolti per “intervenuta prescrizione”. Il reato era già prescritto all’epoca del rinvio a giudizio, ma fu comunque contestato. Perché? Il giudice che rinvia a giudizio ignora forse che una sentenza di assoluzione per prescrizione condanna gli imputati al sospetto perenne? In altri paesi non si contestano reati prescritti.

Le formule di assoluzione per gli altri reati contestati furono: Ferri, Melilo e Tascio (omesso riferimento all’autorità dei tracciati radar): “per non aver commesso il fatto”, Melillo e Tascio (per avere fornito informazioni errate a politici) “perché il fatto non costituisce reato” e Bartolucci, Ferri, Melillo e Tascio per tutte le altre imputazioni “perché il fatto non sussiste”.

La sera stessa della lettura della sentenza, il Tg3 intervista la Sig.ra Daria Bonfietti (all’epoca senatrice Pds) e la sua prima frase è: “Dunque una sentenza di condanna…”. La Sig.ra Bonfietti conferma: “Certamente, e siamo tutti soddisfatti.” Seguono dieci minuti di non contenuta soddisfazione (sic!) per l’esito del processo. Appello e Cassazione confermeranno.

Giova ricordare che la Sig.ra Bonfietti è una insegnante elementare sorella del Bonfietti redattore di Lotta Continua, perito nell’incidente. La Sig.ra Bonfietti divenne presidente del Comitato vittime di Ustica e fu eletta, per tre volte, al Parlamento italiano, come senatrice del Pds. Non è la prima volta nella storia della Repubblica che una carriera politica si costruisce a partire da una tragedia.

Adesso si apprende che un giudice civile di Palermo “rende giustizia per l’ultratrentennale tortura che i parenti delle vittime hanno dovuto subire ogni giorno della loro vita anche a causa dei numerosi e comprovati depistaggi di alcuni soggetti deviati dello Stato”, stabilendo un risarcimento milionario.

Chi sono i colpevoli, trentun anni dopo? Due ministeri. Non si sono trovati soggetti responsabili, perché tutti assolti, ma il giudice civile scova i colpevoli che devono risarcire il danno. Del tutto inopinatamente, e contro una sentenza passata in giudicato, a 26 anni dal fatto.

Leggendo quanto pubblicano i giornali, pare che il giudice civile faccia riferimento, nell’emettere la sentenza, e dunque consideri come prova, la sentenza di rinvio a giudizio del giudice Priore. Ignorando tutto il resto: i due milioni e passa di pagine di atti. Ma se davvero fosse così, se nei nostri tribunali si arriva ad assumere quale prova ciò che afferma una sentenza di rinvio a giudizio; se ci si permette di ignorare ciò che tre gradi di giudizio e sei anni di dibattimento hanno stabilito, non ci resta che bruciare tutti i codici, civili e penali, ed emigrare nel Burundi.


dimanche, septembre 18, 2011

Colpo di spugna sui rifiuti tossici "Così uccidono Gomorra"

Colpo di spugna sui rifiuti tossici "Così uccidono Gomorra" - Repubblica.it
LA POLEMICA
Colpo di spugna sui rifiuti tossici   "Così uccidono Gomorra"

Napoli, tutti prosciolti i 95 imputati. "Escluso l'inquinamento delle falde". Un'indagine durata tredici anni. Fra i reati ipotizzati dalla procura, quello di disastro ambientale. Nulla sembrava più difficile del provare in tribunale le responsabilità del nord Italia

di ROBERTO SAVIANO  repubblica.it    20110918

Colpo di spugna sui rifiuti tossici "Così uccidono Gomorra" La discarica abusiva
nel film "Gomorra"
A UN PASSO dalla verità tutto si è fermato nella prescrizione. Cassiopea, l'inchiesta della Procura di Santa Maria Capua Vetere che nel 2003 svelò il più grande traffico di rifiuti tra nord e sud Italia, è finita senza colpevoli. Eppure il meccanismo è lì, semplice, registrato dalle telecamere, evidente. Assai più di un milione di tonnellate di rifiuti tossici del nord Italia tra il 1999 e il 2000 partivano a bordo di camion.

I VIDEO 1 1- 2 2- 3 3

Partivano da Milano, Vicenza, Padova, Treviso, Verona, Venezia, Bergamo e Brescia con una regolarità di circa cento viaggi a settimana per essere sversati nelle campagne campane. I camion trasportavano fusti che contenevano polveri residuate dall'abbattimento dei fumi delle industrie siderurgiche e metallurgiche, oli minerali, lubrificanti delle macchine, scarti delle vernici, ceneri residue da combustione, solventi, e le acque proveniente da stabilimenti di industrie chimiche e acidi. Appena arrivavano in Campania venivano sepolti nelle campagne coltivate, lungo le strade sterrate, in terreni comprati da contadini indebitati o spesso nemmeno comprati, semplicemente si pagava una
tangente che lasciava sversare nella propria terra. In alcuni casi questi rifiuti tossici venivano stipati in discariche legali dove finivano i rifiuti cittadini, in quelle abusive, nelle cave che ormai hanno morso la totalità delle montagne del Casertano.

Era stato scoperto persino che avevano intombato fusti tossici nelle falde acquifere compromettendo l'acqua. Ovunque c'è un vuoto, uno spazio, lì c'è ricchezza perché puoi riempirlo di rifiuti per far sparire i quali qualcuno ti paga. Smaltire rifiuti pericolosi è un costo per le imprese, così si è creata una vastissima rete che permette di smaltire a poco prezzo. Una rete che fornisce documenti falsi, che dimostrano uno smaltimento regolare, ma che invece smaltisce gettando tutto a sud, senza regola, avvelenando. Le imprese risparmiano molto danaro che reinvestono, e le campagne, l'acqua, la terra, meridionali vengono per sempre compromesse spesso con il consenso dei piccoli proprietari terrieri e delle amministrazioni locali. In tutto questo la camorra è ovviamente il grande e innominato soggetto tenuto fuori dall'inchiesta proprio perché questa inchiesta voleva o meglio avrebbe voluto dimostrare il segmento imprenditoriale che strutturava il traffico dei rifiuti tossici.

Dalla Campania poi si è ramificato il meccanismo e tutte le regioni meridionali ormai sono a rischio. Uno degli imputati principali, Valle, venne arrestato nel 2001 dopo cinque mesi di latitanza per una vecchia storia di armi, gli investigatori lo fermarono nel Brindisino, dove stava trattando l'acquisto di un terreno a Mesagne. Il Noe (Nucleo operativo ecologico dei Carabinieri) nell'inchiesta aveva mostrato che esisteva una sorta di "grande famiglia" che avrebbe monopolizzato per alcuni anni "una notevole parte del mercato dello smaltimento di alcune tipologie di rifiuti pericolosi, prodotti nel Nord Italia". Coinvolti imprenditori di Treviso, Firenze, Livorno, Brescia. Le parti civili erano una quindicina di Comuni, tra cui Venezia e Milano, le province di Padova e Venezia, le regioni Campania, Calabria, Toscana, Umbria e Veneto.

Ma per tutto questo nessuno verrà condannato. Nei sette anni dal giorno in cui il Pubblico ministero, Donato Ceglie, ha chiesto il rinvio a giudizio per ben 98 imputati, ci sono stati molteplici rinvii. Spesso formalismi burocratici quelli che sono stati usati con il solo obiettivo di rallentare, come quando nel aprile 2005 a conclusione dell'udienza preliminare, il Gup si dichiarò incompetente a decidere e trasmise così gli atti al vicino Tribunale di Napoli. Dopo due anni, gli stessi atti, furono nuovamente inviati a Santa Maria Capua Vetere, perché i magistrati napoletani si dissero a loro volta incompetenti territorialmente. Ci volle un anno per far fissare di nuovo l'udienza preliminare, ma furono omesse o realizzate in modo difettoso le notifiche alle difese. Dopo circa sei mesi una ventina di notifiche agli imputati ancora una volta non furono consegnate nei termini o non furono compilate correttamente.

Iniziarono a cadere in prescrizione i reati meno gravi. Successivamente la prescrizione ha cancellato le ipotesi di reato per truffa ed abuso d'ufficio, lo stesso è valso per i reati di getto pericoloso di cose e per quello di realizzazione e gestione di discariche abusive. E ieri la notizia finale, andati in prescrizione i reati più gravi quelli associativi, finalizzati alla delinquenza e al disastro ambientale.

Nulla sembra più difficile di dimostrare in un tribunale le responsabilità del nord Italia nelle dinamiche mafiose del nostro paese. Molte imprese del nord Italia hanno delle responsabilità ciclopiche nell'avvelenamento ormai irreversibile delle terre meridionali, questo processo avrebbe potuto iniziare un percorso che avrebbe avuto come necessaria conseguenza politica l'investimento nel risanamento e nella bonifica di queste terre. Mi ero ispirato a Cassiopea e ad altre decine di inchieste in Gomorra e si era affidato al genio di Tony Servillo nel film di rappresentare l'imprenditore archetipico impegnato nello smaltimento dei rifiuti tossici dal nord al sud, sfruttando le debolezze della crisi economica, dei debiti, e le contraddizioni dell'agricoltura italiana. I coltivatori diretti per riuscire a vendere la frutta ai grandi centri commerciali che ormai comprano a minor prezzo in medio oriente o in Spagna, avevano bisogno di altre entrate, e così si affidano agli smaltitori. Una parte delle loro terre decidono di avvelenarle nell'illusione di poter salvare le loro coltivazioni. Gli stakeholder ossia i mediatori si presentano proprio in questi contesti, quando ci sono debiti, quando le amministrazioni comunali e provinciali sono facilmente corruttibili. Si guadagna spesso più da una tonnellata di rifiuti tossici che da chili di cocaina e, in caso raro di condanne, gli anni di carcere o i risarcimenti sono minimi rispetto al narcotraffico. Questo ha fatto sì che la criminalità organizzata investisse così tanto nello smaltimento: massimo guadagno a fronte di un rischio minimo. Lo sversamento dei rifiuti ha distrutto la coltivazione della mela annurca, dei carciofi, dei pomodori, dei mandarini, delle pesche, dei finocchi e dei broccoli ha avvelenato il latte delle bufale, devastato gli alberi di limoni, distrutto una delle risorse principali del nostro paese.

Lo sversamento dei rifiuti ha fatto aumentare esponenzialmente i casi mortali di cancro del 20% come mostrano i dati dell'Istituto Superiore di sanità, le malattie polmonari, le allergie infantili, i feti deformi, le dermatiti. Basta parlare con qualsiasi medico dell'agroaversano e dell'agronocerino, basta vedere i documenti di chi cerca da anni di realizzare un registro tumori nel Casertano. Registro che non viene realizzato perché unico testo che nei processi potrebbe stabilire una relazione tra un'impennata di tumori in un certo territorio e la presenza di una discarica o di un sito di smaltimento di rifiuti tossici. Sotto il profilo legale gli studi di scienziati indipendenti o le analisi epidemiologiche condotte da esperti non servono, serve invece un registro tumori che non si ha, per questo motivo, interesse a creare.

La prescrizione che ha chiuso senza colpevoli "Cassiopea" mostra la fragilità estrema del nostro sistema giudiziario e la vittoria dell'ingiustizia. Espressione retorica, persino scontata, ma non riesco a trovare altre espressioni forse più di spessore, soltanto questa: è la vittoria dell'ingiustizia. Non so quale sia il motivo per cui questa inchiesta fu chiamata Cassiopea, mi piace trovare un mio significato. Cassiopea la meravigliosa costellazione a forma di w è una delle più visibili e riconoscibili del cielo settentrionale. Come a dire che avevamo sotto gli occhi quello che al nord stava accadendo. Bastava alzare la testa e guardare...

(18 settembre 2011)


Colpo di spugna sui rifiuti tossici "Così uccidono Gomorra" - Repubblica.it
LA POLEMICA
Colpo di spugna sui rifiuti tossici   "Così uccidono Gomorra"

Napoli, tutti prosciolti i 95 imputati. "Escluso l'inquinamento delle falde". Un'indagine durata tredici anni. Fra i reati ipotizzati dalla procura, quello di disastro ambientale. Nulla sembrava più difficile del provare in tribunale le responsabilità del nord Italia

di ROBERTO SAVIANO  repubblica.it    20110918

Colpo di spugna sui rifiuti tossici "Così uccidono Gomorra" La discarica abusiva
nel film "Gomorra"
A UN PASSO dalla verità tutto si è fermato nella prescrizione. Cassiopea, l'inchiesta della Procura di Santa Maria Capua Vetere che nel 2003 svelò il più grande traffico di rifiuti tra nord e sud Italia, è finita senza colpevoli. Eppure il meccanismo è lì, semplice, registrato dalle telecamere, evidente. Assai più di un milione di tonnellate di rifiuti tossici del nord Italia tra il 1999 e il 2000 partivano a bordo di camion.

I VIDEO 1 1- 2 2- 3 3

Partivano da Milano, Vicenza, Padova, Treviso, Verona, Venezia, Bergamo e Brescia con una regolarità di circa cento viaggi a settimana per essere sversati nelle campagne campane. I camion trasportavano fusti che contenevano polveri residuate dall'abbattimento dei fumi delle industrie siderurgiche e metallurgiche, oli minerali, lubrificanti delle macchine, scarti delle vernici, ceneri residue da combustione, solventi, e le acque proveniente da stabilimenti di industrie chimiche e acidi. Appena arrivavano in Campania venivano sepolti nelle campagne coltivate, lungo le strade sterrate, in terreni comprati da contadini indebitati o spesso nemmeno comprati, semplicemente si pagava una
tangente che lasciava sversare nella propria terra. In alcuni casi questi rifiuti tossici venivano stipati in discariche legali dove finivano i rifiuti cittadini, in quelle abusive, nelle cave che ormai hanno morso la totalità delle montagne del Casertano.

Era stato scoperto persino che avevano intombato fusti tossici nelle falde acquifere compromettendo l'acqua. Ovunque c'è un vuoto, uno spazio, lì c'è ricchezza perché puoi riempirlo di rifiuti per far sparire i quali qualcuno ti paga. Smaltire rifiuti pericolosi è un costo per le imprese, così si è creata una vastissima rete che permette di smaltire a poco prezzo. Una rete che fornisce documenti falsi, che dimostrano uno smaltimento regolare, ma che invece smaltisce gettando tutto a sud, senza regola, avvelenando. Le imprese risparmiano molto danaro che reinvestono, e le campagne, l'acqua, la terra, meridionali vengono per sempre compromesse spesso con il consenso dei piccoli proprietari terrieri e delle amministrazioni locali. In tutto questo la camorra è ovviamente il grande e innominato soggetto tenuto fuori dall'inchiesta proprio perché questa inchiesta voleva o meglio avrebbe voluto dimostrare il segmento imprenditoriale che strutturava il traffico dei rifiuti tossici.

Dalla Campania poi si è ramificato il meccanismo e tutte le regioni meridionali ormai sono a rischio. Uno degli imputati principali, Valle, venne arrestato nel 2001 dopo cinque mesi di latitanza per una vecchia storia di armi, gli investigatori lo fermarono nel Brindisino, dove stava trattando l'acquisto di un terreno a Mesagne. Il Noe (Nucleo operativo ecologico dei Carabinieri) nell'inchiesta aveva mostrato che esisteva una sorta di "grande famiglia" che avrebbe monopolizzato per alcuni anni "una notevole parte del mercato dello smaltimento di alcune tipologie di rifiuti pericolosi, prodotti nel Nord Italia". Coinvolti imprenditori di Treviso, Firenze, Livorno, Brescia. Le parti civili erano una quindicina di Comuni, tra cui Venezia e Milano, le province di Padova e Venezia, le regioni Campania, Calabria, Toscana, Umbria e Veneto.

Ma per tutto questo nessuno verrà condannato. Nei sette anni dal giorno in cui il Pubblico ministero, Donato Ceglie, ha chiesto il rinvio a giudizio per ben 98 imputati, ci sono stati molteplici rinvii. Spesso formalismi burocratici quelli che sono stati usati con il solo obiettivo di rallentare, come quando nel aprile 2005 a conclusione dell'udienza preliminare, il Gup si dichiarò incompetente a decidere e trasmise così gli atti al vicino Tribunale di Napoli. Dopo due anni, gli stessi atti, furono nuovamente inviati a Santa Maria Capua Vetere, perché i magistrati napoletani si dissero a loro volta incompetenti territorialmente. Ci volle un anno per far fissare di nuovo l'udienza preliminare, ma furono omesse o realizzate in modo difettoso le notifiche alle difese. Dopo circa sei mesi una ventina di notifiche agli imputati ancora una volta non furono consegnate nei termini o non furono compilate correttamente.

Iniziarono a cadere in prescrizione i reati meno gravi. Successivamente la prescrizione ha cancellato le ipotesi di reato per truffa ed abuso d'ufficio, lo stesso è valso per i reati di getto pericoloso di cose e per quello di realizzazione e gestione di discariche abusive. E ieri la notizia finale, andati in prescrizione i reati più gravi quelli associativi, finalizzati alla delinquenza e al disastro ambientale.

Nulla sembra più difficile di dimostrare in un tribunale le responsabilità del nord Italia nelle dinamiche mafiose del nostro paese. Molte imprese del nord Italia hanno delle responsabilità ciclopiche nell'avvelenamento ormai irreversibile delle terre meridionali, questo processo avrebbe potuto iniziare un percorso che avrebbe avuto come necessaria conseguenza politica l'investimento nel risanamento e nella bonifica di queste terre. Mi ero ispirato a Cassiopea e ad altre decine di inchieste in Gomorra e si era affidato al genio di Tony Servillo nel film di rappresentare l'imprenditore archetipico impegnato nello smaltimento dei rifiuti tossici dal nord al sud, sfruttando le debolezze della crisi economica, dei debiti, e le contraddizioni dell'agricoltura italiana. I coltivatori diretti per riuscire a vendere la frutta ai grandi centri commerciali che ormai comprano a minor prezzo in medio oriente o in Spagna, avevano bisogno di altre entrate, e così si affidano agli smaltitori. Una parte delle loro terre decidono di avvelenarle nell'illusione di poter salvare le loro coltivazioni. Gli stakeholder ossia i mediatori si presentano proprio in questi contesti, quando ci sono debiti, quando le amministrazioni comunali e provinciali sono facilmente corruttibili. Si guadagna spesso più da una tonnellata di rifiuti tossici che da chili di cocaina e, in caso raro di condanne, gli anni di carcere o i risarcimenti sono minimi rispetto al narcotraffico. Questo ha fatto sì che la criminalità organizzata investisse così tanto nello smaltimento: massimo guadagno a fronte di un rischio minimo. Lo sversamento dei rifiuti ha distrutto la coltivazione della mela annurca, dei carciofi, dei pomodori, dei mandarini, delle pesche, dei finocchi e dei broccoli ha avvelenato il latte delle bufale, devastato gli alberi di limoni, distrutto una delle risorse principali del nostro paese.

Lo sversamento dei rifiuti ha fatto aumentare esponenzialmente i casi mortali di cancro del 20% come mostrano i dati dell'Istituto Superiore di sanità, le malattie polmonari, le allergie infantili, i feti deformi, le dermatiti. Basta parlare con qualsiasi medico dell'agroaversano e dell'agronocerino, basta vedere i documenti di chi cerca da anni di realizzare un registro tumori nel Casertano. Registro che non viene realizzato perché unico testo che nei processi potrebbe stabilire una relazione tra un'impennata di tumori in un certo territorio e la presenza di una discarica o di un sito di smaltimento di rifiuti tossici. Sotto il profilo legale gli studi di scienziati indipendenti o le analisi epidemiologiche condotte da esperti non servono, serve invece un registro tumori che non si ha, per questo motivo, interesse a creare.

La prescrizione che ha chiuso senza colpevoli "Cassiopea" mostra la fragilità estrema del nostro sistema giudiziario e la vittoria dell'ingiustizia. Espressione retorica, persino scontata, ma non riesco a trovare altre espressioni forse più di spessore, soltanto questa: è la vittoria dell'ingiustizia. Non so quale sia il motivo per cui questa inchiesta fu chiamata Cassiopea, mi piace trovare un mio significato. Cassiopea la meravigliosa costellazione a forma di w è una delle più visibili e riconoscibili del cielo settentrionale. Come a dire che avevamo sotto gli occhi quello che al nord stava accadendo. Bastava alzare la testa e guardare...

(18 settembre 2011)


E il giudice si tolse la toga "Non sopportavo più l’idiozia di troppi colleghi"

E il giudice si tolse la toga "Non sopportavo più l’idiozia di troppi colleghi" - Interni - ilGiornale.it
E il giudice si tolse la toga "Non sopportavo più l’idiozia di troppi colleghi"

di Stefano Lorenzetti     ilgiornale.it    20110918


Per 42 anni al servizio dello Stato, 80mila sentenze e mai un giorno d’assenza.
 Sei volte davanti al Csm per le critiche alla corporazione: "Sempre prosciolto"



Magistrati, alzatevi! Stavolta gli imputati siete voi e a processarvi è un vostro collega, il giudice Edoardo Mori. Che un anno fa, come in questi giorni, decise di strapparsi di dosso la toga, disgustato dall’impreparazione e dalla faziosità regnanti nei palazzi di giustizia. «Sarei potuto rimanere fino al 2014, ma non ce la facevo più a reggere l’idiozia delle nuove leve che sui giornali e nei tiggì incarnano il volto della magistratura. Meglio la pensione».

Per 42 anni il giudice Mori ha servito lo Stato tutti i santi i giorni, mai un’assenza, a parte la settimana in cui il figlioletto Daniele gli attaccò il morbillo; prima per otto anni pretore a Chiavenna, in Valtellina, e poi dal 1977 giudice istruttore, giudice per le indagini preliminari, giudice fallimentare (il più rapido d’Italia, attesta il ministero della Giustizia), nonché presidente del Tribunale della libertà, a Bolzano, dov’è stato protagonista dei processi contro i terroristi sudtirolesi, ha giudicato efferati serial killer come Marco Bergamo (cinque prostitute sgozzate a coltellate), s’è occupato d’ogni aspetto giurisprudenziale a esclusione solo del diritto di famiglia e del lavoro. Con un’imparzialità e una competenza che gli vengono riconosciute persino dai suoi nemici. Ovviamente se n’è fatti parecchi, esattamente come suo padre Giovanni, che da podestà di Zeri, in Lunigiana, nel 1939 mandò a farsi friggere Benito Mussolini, divenne antifascista e ospitò per sei mesi in casa propria i soldati inglesi venuti a liberare l’Italia.

Mori confessa d’aver tirato un sospirone di sollievo il giorno in cui s’è dimesso: «Il sistema di polizia, il trattamento dell’imputato e il rapporto fra pubblici ministeri e giudice sono ancora fermi al 1930. Le forze dell’ordine considerano delinquenti tutti gli indagati, i cittadini sono trattati alla stregua di pezze da piedi, spesso gli interrogatori degenerano in violenza. Il Pm gioca a fare il commissario e non si preoccupa di garantire i diritti dell’inquisito. E il Gip pensa che sia suo dovere sostenere l’azione del Pm».

Da sempre studioso di criminologia e scienze forensi, il dottor Mori è probabilmente uno dei rari magistrati che già prima di arrivare all’università si erano sciroppati il Trattato di polizia scientifica di Salvatore Ottoleghi (1910) e il Manuale del giudice istruttore di Hans Gross (1908). Le poche lire di paghetta le investiva in esperimenti su come evidenziare le impronte digitali utilizzando i vapori di iodio. Non c’è attività d’indagine (sopralluoghi, interrogatori, perizie, autopsie, Dna, rilievi dattiloscopici, balistica) che sfugga alle conoscenze scientifiche dell’ex giudice, autore di una miriade di pubblicazioni, fra cui il Dizionario multilingue delle armi, il Codice delle armi e degli esplosivi e il Dizionario dei termini giuridici e dei brocardi latini che vengono consultati da polizia, carabinieri e avvocati come se fossero tre dei 73 libri della Bibbia.

Nato a Milano nel 1940, nel corso della sua lunga carriera Mori ha firmato almeno 80.000 fra sentenze e provvedimenti, avendo la soddisfazione di vederne riformati nei successivi gradi di giudizio non più del 5 per cento, un’inezia rispetto alla media, per cui gli si potrebbe ben adattare la frase latina che Sant’Agostino nei suoi Sermones riferiva alle questioni sottoposte al vaglio della curia romana o dello stesso pontefice: «Roma locuta, causa finita». Il dato statistico può essere riportato solo perché Mori è uno dei pochi, o forse l’unico in Italia, che ha sempre avuto la tigna di controllare periodicamente com’erano andati a finire i casi passati per le sue mani: «Di norma ai giudici non viene neppure comunicato se le loro sentenze sono state confermate o meno. Un giudice può sbagliare per tutta la vita e nessuno gli dice nulla. La corporazione è stata di un’abilità diabolica nel suddividere le eventuali colpe in tre gradi di giudizio. Risultato: deresponsabilizzazione totale. Il giudice di primo grado non si sente sicuro? Fa niente, condanna lo stesso, tanto - ragiona - provvederà semmai il collega in secondo grado a metterci una pezza. In effetti i giudici d’appello un tempo erano eccellenti per prudenza e preparazione, proprio perché dovevano porre rimedio alle bischerate commesse in primo grado dai magistrati inesperti. Ma oggi basta aver compiuto 40 anni per essere assegnati alla Corte d’appello. Non parliamo della Cassazione: leggo sentenze scritte da analfabeti».

Soprattutto, se il giudice sbaglia, non paga mai. «La categoria s’è autoapplicata la regola che viene attribuita all’imputato Stefano Ricucci: “È facile fare il frocio col sedere degli altri”. Le risulta che il Consiglio superiore della magistratura abbia mai condannato i giudici che distrussero Enzo Tortora? E non parliamo delle centinaia di casi, sconosciuti ai più, conclusi per l’inadeguatezza delle toghe con un errore giudiziario mai riparato: un innocente condannato o un colpevole assolto. In compenso il Csm è sempre solerte a bastonare chi si arrischia a denunciare le manchevolezze delle Procure».

Il dottor Mori parla con cognizione di causa: ha dovuto subire ben sei provvedimenti disciplinari e tutti per aver criticato l’operato di colleghi arruffoni e incapaci. «Dopo aver letto una relazione scritta per un pubblico ministero pugliese, con la quale il perito avrebbe fatto condannare un innocente sulla base di rivoltanti castronerie, mi permisi di scrivere al procuratore capo, avvertendolo che quel consulente stava per esporlo a una gran brutta figura.

Ebbene, l’emerita testa mi segnalò per un procedimento disciplinare con l’accusa d’aver “cercato di influenzarlo” e un’altra emerita testa mi rinviò a giudizio. Ogni volta che ho segnalato mostruosità tecniche contenute nelle sentenze, mi sono dovuto poi giustificare di fronte al Csm. E ogni volta l’organo di autogoverno della magistratura è stato costretto a prosciogliermi. Forse mi ha inflitto una censura solo nel sesto caso, per aver offuscato l’immagine della giustizia segnalando che un incolpevole cittadino era stato condannato a Napoli. Ma non potrei essere più preciso al riguardo, perché, quando m’è arrivata l’ultima raccomandata dal Palazzo dei Marescialli, l’ho stracciata senza neppure aprirla. Delle decisioni dei supremi colleghi non me ne fregava più nulla».

Perché ha fatto il magistrato?
«Per laurearmi in fretta, visto che in casa non c’era da scialare. Fin da bambino me la cavavo un po’ in tutto, perciò mi sarei potuto dedicare a qualsiasi altra cosa: chimica, scienze naturali e forestali, matematica, lingue antiche. Già da pretore mi documentavo sui testi forensi tedeschi e statunitensi e applicavo regole che nessuno capiva. Be’, no, a dire il vero uno che le capiva c’era: Giovanni Falcone».

Il magistrato trucidato con la moglie e la scorta a Capaci.
«Mi portò al Csm a parlare di armi e balistica. Ma poi non fui più richiamato perché osai spiegare che molti dei periti che i tribunali usavano come oracoli non erano altro che ciarlatani. Ciononostante questi asini hanno continuato a istruire i giovani magistrati e i risultati sono sotto gli occhi di tutti. Ma guai a parlar male dei periti ai Pm: ti spianano. Pensi che uno di loro, utilizzato anche da un’università romana, è riuscito a trovare in un residuo di sparo tracce di promezio, elemento chimico non noto in natura, individuato solo al di fuori del sistema solare e prodotto in laboratorio per decadimento atomico in non più di 10 grammi».

Per quale motivo i pubblici ministeri scambiano i periti per oracoli?
«Ma è evidente! Perché i periti offrono ai Pm le risposte desiderate, gli forniscono le pezze d’appoggio per confermare le loro tesi preconcette. I Pm non tollerano un perito critico, lo vogliono disponibile a sostenere l’accusa a occhi chiusi. E siccome i periti sanno che per lavorare devono far contenti i Pm, si adeguano».

Ci sarà ben un organo che vigila sull’operato dei periti.
«Nient’affatto, in Italia manca totalmente un sistema di controllo. Quando entrai in magistratura, nel 1968, era in auge un perito che disponeva di un’unica referenza: aver recuperato un microscopio abbandonato dai nazisti in fuga durante la seconda guerra mondiale. Per ottenere l’inserimento nell’albo dei periti presso il tribunale basta essere iscritti a un ordine professionale. Per chi non ha titoli c’è sempre la possibilità di diventare perito estimatore, manco fossimo al Monte di pietà. Ci sono marescialli della Guardia di finanza che, una volta in pensione, ottengono dalla Camera di commercio il titolo di periti fiscali e con quello vanno a far danni nelle aule di giustizia».

Sono sconcertato.
«Anche lei può diventare perito: deve solo trovare un amico giudice che la nomini. I tribunali rigurgitano di tuttologi, i quali si vantano di potersi esprimere su qualsiasi materia, dalla grafologia alla dattiloscopia. Spesso non hanno neppure una laurea. Nel mondo anglosassone vi è una tale preoccupazione per la salvaguardia dei diritti dell’imputato che, se in un processo si scopre che un perito ha commesso un errore, scatta il controllo d’ufficio su tutte le sue perizie precedenti, fino a procedere all’eventuale revisione dei processi. In Italia periti che hanno preso cantonate clamorose continuano a essere chiamati da Pm recidivi e imperterriti, come se nulla fosse accaduto».

Può fare qualche caso concreto?
«Negli accertamenti sull’attentato a Falcone vennero ricostruiti in un poligono di tiro - con costi miliardari, parlo di lire - i 300 metri dell’autostrada di Capaci fatta saltare in aria da Cosa nostra, per scoprire ciò che un esperto già avrebbe potuto dire a vista con buona approssimazione e cioè il quantitativo di esplosivo usato. È chiaro che ai fini processuali poco importava che fossero 500 o 1.000 chili. Molto più interessante sarebbe stato individuare il tipo di esplosivo. Dopo aver costruito il tratto sperimentale di autostrada, ci si accorse che un manufatto recente aveva un comportamento del tutto diverso rispetto a un manufatto costruito oltre vent’anni prima. Conclusione: quattrini gettati al vento. Nel caso dell’aereo Itavia, inabissatosi vicino a Ustica nel 1980, gli esami chimici volti a ricercare tracce di esplosivi su reperti ripescati a una profondità di circa 3.500 metri vennero affidati a chimici dell’Università di Napoli, i quali in udienza dichiararono che tali analisi esulavano dalle loro competenze. Però in precedenza avevano riferito di aver trovato tracce di T4 e di Tnt in un sedile dell’aereo e questa perizia ebbe a influenzare tutte le successive pasticciate indagini, orientate a dimostrare che su quel volo era scoppiata una bomba. Vuole un altro esempio di imbecillità esplosiva?».

Prego.
Sono rassegnato a tutto.
«Per anni fior di magistrati hanno cercato di farci credere che il plastico impiegato nei più sanguinosi attentati attribuiti all’estrema destra, dal treno Italicus nel 1974 al rapido 904 nel 1984, era stato recuperato dal lago di Garda, precisamente da un’isoletta, Trimelone, davanti al litorale fra Malcesine e Torri del Benaco, militarizzata fin dal 1909 e adibita a santabarbara dai nazisti. Al processo per la strage di Bologna l’accusa finì nel ridicolo perché nessuno dei periti s’avvide che uno degli esplosivi, asseritamente contenuti nella valigia che provocò l’esplosione e che pareva fosse stato ripescato nel Benaco dai terroristi, era in realtà contenuto solo nei razzi del bazooka M20 da 88 millimetri di fabbricazione statunitense, entrato in servizio nel 1948. Un po’ dura dimostrare che lo avessero già i tedeschi nel 1945».

Ormai non ci si può più fidare neppure dell’esame del Dna, basti vedere la magra figura rimediata dagli inquirenti nel processo d’appello di Perugia per l’omicidio di Meredith Kercher.
«Si dice che questo esame presenti una probabilità d’errore su un miliardo. Falso. Da una ricerca svolta su un database dell’Arizona, contenente 65.000 campioni di Dna, sono saltate fuori ben 143 corrispondenze. Comunque era sufficiente vedere i filmati in cui uno degli investigatori sventolava trionfante il reggiseno della povera vittima per capire che sulla scena del delitto era intervenuta la famigerata squadra distruzione prove. A dimostrazione delle cautele usate, il poliziotto indossava i guanti di lattice. Restai sbigottito vedendo la scena al telegiornale. I guanti servono per non contaminare l’ambiente col Dna dell’operatore, ma non per manipolare una possibile prova, perché dopo due secondi che si usano sono già inquinati. Bisogna invece raccogliere ciascun reperto con una pinzetta sterile e monouso. I guanti non fanno altro che trasportare Dna presenti nell’ambiente dal primo reperto manipolato ai reperti successivi. E infatti adesso salta fuori che sul gancetto del reggipetto c’era il Dna anche della dottoressa Carla Vecchiotti, una delle perite che avrebbero dovuto isolare con certezza le eventuali impronte genetiche di Raffaele Sollecito e Amanda Knox. Non è andata meglio a Cogne».

Cioè?
«In altri tempi l’indagine sulla tragica fine del piccolo Samuele Lorenzi sarebbe stata chiusa in mezza giornata. Gli infiniti sopralluoghi hanno solo dimostrato che quelli precedenti non erano stati esaustivi. Il sopralluogo è un passaggio delicatissimo, che non consente errori. Gli accessi alla scena del delitto devono essere ripetuti il meno possibile perché ogni volta che una persona entra in un ambiente introduce qualche cosa e porta via altre cose. Ma il colmo dell’ignominia è stato toccato nel caso Marta Russo».

Si riferisce alle prove balistiche sul proiettile che uccise la studentessa nel cortile dell’Università La Sapienza di Roma?
«E non solo. S’è preteso di ricostruire la traiettoria della pallottola avendo a disposizione soltanto il foro d’ingresso del proiettile su un cranio che era in movimento e che quindi poteva rivolgersi in infinite direzioni. In tempi meno bui, sui libri di geometria del ginnasio non si studiava che per un punto passano infinite rette? Dopodiché sono andati a grattare il davanzale da cui sarebbe partito il colpo e hanno annunciato trionfanti: residui di polvere da sparo, ecco la prova! Peccato che si trattasse invece di una particella di ferodo per freni, di cui l’aria della capitale pullula a causa del traffico. La segretaria Gabriella Alletto è stata interrogata 13 volte con metodi polizieschi per farle confessare d’aver visto in quell’aula gli assistenti Giovanni Scattone e Salvatore Ferraro. Uno che si comporta così, se non è un pubblico ministero, viene indagato per violenza privata. Un Pm non può usare tecniche da commissario di pubblica sicurezza, anche se era il metodo usato da Antonio Di Pietro, che infatti è un ex poliziotto».

Un sistema che ha fatto scuola.
«La galera come mezzo di pressione sui sospettati per estorcere confessioni. Le manette sono diventate un moderno strumento di tortura per acquisire prove che mancano e per costringere a parlare chi, per legge, avrebbe invece diritto a tacere».

Che cosa pensa delle intercettazioni telefoniche che finiscono sui giornali?
«Non serve una nuova legge per vietare la barbarie della loro indebita pubblicazione. Quella esistente è perfetta, perché ordina ai Pm di scremare le intercettazioni utili all’indagine e di distruggere le altre. Tutto ciò che non riguarda l’indagato va coperto da omissis in fase di trascrizione. Nessuno lo fa: troppa fatica. Ci vorrebbe una sanzione penale per i Pm. Ma cane non mangia cane, almeno in Italia. In Germania, invece, esiste uno specifico reato. Rechtsverdrehung, si chiama. È lo stravolgimento del diritto da parte del giudice».

Come mai la giustizia s’è ridotta così?
«Perché, anziché cercare la prova logica, preferisce le tesi fantasiose, precostituite. Le statistiche dimostrano invece che nella quasi totalità dei casi un delitto è banale e che è assurdo andare in cerca di soluzioni da romanzo giallo. Lei ricorderà senz’altro il rasoio di Occam, dal nome del filosofo medievale Guglielmo di Occam».

In un ragionamento tagliare tutto ciò che è inutile.
«Appunto.
Le regole logiche da allora non sono cambiate. Non vi è alcun motivo per complicare ciò che è semplice. Il “cui prodest?” è risolutivo nel 50 per cento dei delitti. Chi aveva interesse a uccidere? O è stato il marito, o è stata la moglie, o è stato l’amante, o è stato il maggiordomo, vedi assassinio dell’Olgiata, confessato dopo 20 anni dal cameriere filippino Manuel Winston. Poi servono i riscontri, ovvio. In molti casi la risposta più banale è che proprio non si può sapere chi sia l’autore di un crimine. Quindi è insensato volerlo trovare per forza schiaffando in prigione i sospettati».

Ma perché si commettono tanti errori nelle indagini?
«I giudici si affidano ai laboratori istituzionali e ne accettano in modo acritico i responsi. Nei rari casi in cui l’indagato può pagarsi un avvocato e un buon perito, l’esperienza dimostra che l’accertamento iniziale era sbagliato. I medici i loro errori li nascondono sottoterra, i giudici in galera. Paradigmatico resta il caso di Ettore Grandi, diplomatico in Thailandia, accusato nel 1938 d’aver ucciso la moglie che invece si era suicidata. Venne assolto nel 1951 dopo anni di galera e ben 18 perizie medico-legali inconcludenti».

E si ritorna alla conclamata inettitudine dei periti.
«L’indagato innocente avrebbe più vantaggi dall’essere giudicato in base al lancio di una monetina che in base a delle perizie. E le risparmio l’aneddotica sulla voracità dei periti».

No, no, non mi risparmi nulla.
«Vengono pagati per ogni singolo elemento esaminato. Ho visto un colonnello, incaricato di dire se 5.000 cartucce nuove fossero ancora utilizzabili dopo essere rimaste in un ambiente umido, considerare ognuna delle munizioni un reperto e chiedere 7.000 euro di compenso, che il Pm gli ha liquidato: non poteva spararne un caricatore? Ho visto un perito incaricato di accertare se mezzo container di kalashnikov nuovi, ancora imballati nella scatola di fabbrica, fossero proprio kalashnikov. I 700-800 fucili mitragliatori sono stati computati come altrettanti reperti. Parcella da centinaia di migliaia di euro. Per fortuna è stata bloccata prima del pagamento».

In che modo se ne esce?
«Nel Regno Unito vi è il Forensic sciences service, soggetto a controllo parlamentare, che raccoglie i maggiori esperti in ogni settore e fornisce inoltre assistenza scientifica a oltre 60 Stati esteri. Rivolgiamoci a quello. Dispone di sette laboratori e impiega 2.500 persone, 1.600 delle quali sono scienziati di riconosciuta autorità a livello mondiale».

E per le altre magagne?
«In Italia non esiste un testo che insegni come si conduce un interrogatorio. La regola fondamentale è che chi interroga non ponga mai domande che anticipino le risposte o che lascino intendere ciò che è noto al pubblico ministero o che forniscano all’arrestato dettagli sulle indagini. Guai se il magistrato fa una domanda lunga a cui l’inquisito deve rispondere con un sì o con un no. Una palese violazione di questa regola elementare s’è vista nel caso del delitto di Avetrana. Il primo interrogatorio di Michele Misseri non ha consentito di accertare un fico secco perché il Pm parlava molto più dello zio di Sarah Scazzi: bastava ascoltare gli scampoli di conversazione incredibilmente messi in onda dai telegiornali. Ci sarebbe molto da dire anche sulle autopsie».

Ci provi.
«È ormai routine leggere che dopo un’autopsia ne viene disposta una seconda, e poi una terza, quando non si riesumano addirittura le salme sepolte da anni. Ciò dimostra solamente che il primo medico legale non era all’altezza. Io andavo di persona ad assistere agli esami autoptici, spesso ho dovuto tenere ferma la testa del morto mentre l’anatomopatologo eseguiva la craniotomia. Oggi ci sono Pm che non hanno mai visto un cadavere in vita loro».

Ma in mezzo a questo mare di fanghiglia, lei com’è riuscito a fare il giudice per 42 anni, scusi?
«Mi consideri un pentito. E un corresponsabile. Anch’io ho abusato della carcerazione preventiva, ma l’ho fatto, se mai può essere un’attenuante, solo con i pregiudicati, mai con un cittadino perbene che rischiava di essere rovinato per sempre. Mi autoassolvo perché ho sempre lavorato per quattro. Almeno questo, tutti hanno dovuto riconoscerlo».

Non è stato roso dal dubbio d’aver condannato un innocente?
«Una volta sì. Mi ero convinto che un impiegato delle Poste avesse fatto da basista in una rapina. Mi fidai troppo degli investigatori e lo tenni dentro per quattro-cinque mesi. Fu prosciolto dal tribunale».

Gli chiese scusa?
«Non lo rividi più, sennò l’avrei fatto. Lo faccio adesso. Ma forse è già morto».

Intervistato sul Corriere della Sera da Indro Montanelli nel 1959, il giorno dopo essere andato in pensione, il presidente della Corte d’appello di Milano, Manlio Borrelli, padre dell’ex procuratore di Mani pulite, osservò che «in uno Stato bene ordinato, un giudice dovrebbe, in tutta la sua carriera e impegnandovi l’intera esistenza, studiare una causa sola e, dopo trenta o quarant’anni, concluderla con una dichiarazione d’incompetenza».
«In Germania o in Francia non si parla mai di giustizia.
Sa perché? Perché funziona bene. I magistrati sono oscuri funzionari dello Stato. Non fanno né gli eroi né gli agitatori di popolo. Nessuno conosce i loro nomi, nessuno li ha mai visti in faccia».

Si dice che il giudice non dev’essere solo imparziale: deve anche apparirlo. Si farebbe processare da un suo collega che arriva in tribunale con Il Fatto Quotidiano sotto braccio? Cito questa testata perché di trovarne uno che legga Il Giornale non m’è mai capitato.
«Ho smesso d’andare ai convegni di magistrati da quando, su 100 partecipanti, 80 si presentavano con La Repubblica e parlavano solo di politica. Tutti espertissimi di trame, nomine e carriere, tranne che di diritto».

Quanti sono i giudici italiani dai quali si lascerebbe processare serenamente?
«Non più del 20 per cento. Il che collima con le leggi sociologiche secondo cui gli incapaci rappresentano almeno l’80 per cento dell’umanità, come documenta Gianfranco Livraghi nel suo saggio Il potere della stupidità».

Perché ha aspettato il collocamento a riposo per denunciare tutto questo?
«A dire il vero l’ho sempre denunciato, fin dal 1970. Solo che potevo pubblicare i miei articoli unicamente sul mensile Diana Armi. Ha chiuso otto mesi fa».

(561. Continua)
stefano.lorenzetto@ilgiornale.it


samedi, septembre 17, 2011

Le colonie Usa e la lezione sul debito

Le colonie Usa e la lezione sul debito - LASTAMPA.it
Le colonie Usa e la lezione sul debito


di MARTA DASSU'             lastampa.it        20110917



Echi della storia: distanti ma istruttivi. Il dibattito europeo sulla crisi del debito ricorda una delle dispute più accese della vita iniziale degli Stati Uniti.

A un decennio circa dalla formazione dell’Unione (1781), il primo segretario del Tesoro americano, Alexander Hamilton, condusse la sua battaglia per trasferire a livello federale parte del debito accumulato dalle 13 colonie durante la guerra di indipendenza. Hamilton propose un piano in due fasi.

La prima prevedeva appunto che il governo federale si accollasse il debito contratto dagli Stati. La seconda prevedeva la creazione di una Bank of America, un embrione di Banca Centrale. Queste proposte si scontrarono però - lo ricostruisce su Aspenia un articolo di «Germanicus» - con un’opposizione feroce. Contro di esse si mosse l’allora segretario di Stato Thomas Jefferson, uno dei padri della Dichiarazione di indipendenza. Le sue obiezioni erano di carattere costituzionale. Secondo Jefferson, il piano del segretario del Tesoro costituiva un’aperta violazione dei diritti degli Stati, a tutto vantaggio del governo federale. E soprattutto costituiva un pericoloso precedente: non vi era nulla, infatti, nella Costituzione che autorizzasse la creazione di una Banca degli Stati Uniti. Si tenga conto che quando il governo federale cominciò ad emettere banconote (solo a metà dell’800, per finanziare la guerra civile), la Corte suprema dichiarò in prima battuta incostituzionale l’emissione dei «biglietti verdi». Più che le obiezioni di Jefferson, era però l’opposizione di alcuni Stati ad ostacolare il piano di Hamilton.

Il più risoluto era la Virginia, Stato ricco del Sud che all’epoca includeva anche gli attuali West Virginia e Kentucky. Le sue finanze erano relativamente sane, e i suoi abitanti non avevano nessuna intenzione di pagare di tasca propria per le «scelleratezze» finanziarie dei puritani del Nord. La Virginia, alla fine, dette il proprio assenso al piano di risanamento. In cambio, però, ottenne da Hamilton la promessa che la capitale federale sarebbe stata spostata in un territorio ritagliato fra la stessa Virginia e il Maryland, sui terreni lambiti dal Potomac. Dove appunto sorgerà Washington. La collocazione del Campidoglio a poche ore di distanza dalle tenute patrizie della Virginia avrebbe simboleggiato la leadership politica dell’Old Dominion all’interno dell’Unione originaria. A parti geograficamente rovesciate (il Sud americano dell’epoca come il Nord europeo di oggi) e al di là di tutte le differenze (abbiamo già la Bank of Europe, senza avere una gestione federale del debito), le analogie con quel primo dibattito sono interessanti, se viste «across the Atlantic»; e non del tutto accidentali. Le difficoltà dei neonati Stati Uniti, così come quelle dell’Unione Europea, confermano infatti una «legge» molto semplice: in un’Unione di Stati ancora poco strutturata - come era l’Unione iniziale delle colonie americane e come è oggi l’Ue - si creano sempre forti tensioni distributive. Che possono essere superate, almeno temporaneamente, se gli Stati più ricchi e competitivi si assumono responsabilità commisurate al loro status, accettando di contribuire più degli altri al funzionamento dell’Unione. È quello che fece la Virginia, decidendo di barattare qualche Bot dell’epoca con una posizione di guida all'interno dell’Unione americana delle origini.

Nel caso dell’Unione Europea, questo ruolo può essere svolto solo dalla Germania. Ma Berlino appare restia a farsene carico. Negli Anni Novanta, una leadership tradizionalmente favorevole all’integrazione ha cominciato a mettere in discussione l’entità del proprio contributo netto al bilancio comunitario. Oggi, stigmatizza il rischio che l’Ue si trasformi in una costosa «Transfer-Union» respingendo proposte, come gli eurobond, che potrebbero alleviare le pressioni sull’euro. Si dirà: perché meravigliarsi se i tedeschi esitano a pagare per rimediare ai problemi altrui? È un’osservazione corretta in un’ottica contabile ma lo è meno in una visione strategica. La Germania è stata storicamente un grande contributore (il «paymaster», si sarebbe detto a Richmond) ma anche uno dei grandi beneficiari dell’Ue, traendone vantaggi tangibili sia sul piano politico che su quello economico. Berlino ne ha anche tratto vantaggi indiretti, immateriali: per esempio politiche regolatorie e standard che hanno quasi sempre finito col mutuare modelli tedeschi. Il punto vero in discussione è se questi benefici siano esauriti, o siano diventati inferiori ai costi, come sembra ritenere una parte dell’élite tedesca a più di due decenni dalla riunificazione del Paese. La risposta razionale è che non sia così. L’ormai famoso studio di Ubs sui costi di una spaccatura dell’euro dimostra che sarebbero molto superiori, per i contribuenti tedeschi, ai costi del salvataggio combinato di Grecia, Irlanda e Portogallo. Angela Merkel ne è sicuramente consapevole. Ma ha scelto di muoversi, dall’esplosione della crisi greca in poi, per piccoli passi, data la debolezza interna della coalizione di governo e visti i paletti fissati da una Corte costituzionale apparentemente più vicina all'eredità di Jefferson che non a quella di Hamilton. Il rischio è che questa logica politica gradualista, combinata a una visione economica che forza gli Stati in debito a misure drastiche di austerità, faccia saltare l’Unione monetaria prima di farla decollare come Unione politica.

Teniamo quindi conto degli echi della storia. La solidarietà fiscale è una delle battaglie fondative, una battaglia esistenziale, per le Unioni fra Stati. Può essere vinta solo a condizione che gli Stati più forti abbiano il coraggio di scelte costose ma vantaggiose: è il prezzo della leadership. D’altra parte, gli Stati più deboli devono a loro volta accettare vincoli sostanziali, costituzionali ma non solo, alle proprie politiche di bilancio, come avviene del resto in un assetto americano (la quasi totalità dei singoli Stati della Federazione si sono dati leggi più o meno strette sul «balanced budget») di cui stiamo prendendo alcuni pezzi ma non l’insieme. Questo è lo «scambio» originario della storia travagliata degli Stati Uniti. Vedremo se sarà lo scambio alla base del futuro europeo.


mardi, septembre 13, 2011

Il coraggio di cambiare

Il coraggio di cambiare | The Frontpage
di Gabriele Molinari in Pd e dintorni       thefronrpage.it  12 set 2011


Il coraggio di cambiare



Ho comunicato ai responsabili politici provinciali e regionali del Partito Democratico la mia intenzione di non rinnovare la tessera annuale e – conseguentemente – di uscire dal partito.

Questa decisione – che è in ogni caso sofferta e non facile – giunge al termine di una lunga riflessione sul senso e soprattutto sull’opportunità della mia permanenza all’interno di un movimento nel quale ho da tempo difficoltà a riconoscermi. In questi anni sono state infatti molte le occasioni di dissenso rispetto alla linea ufficiale del Pd, e progressivamente la divaricazione tra la proposta politica del partito e i miei convincimenti personali è andata – se possibile – aumentando.

Il Pd ha scelto una linea politica – ammesso che sia poi quella definitiva – che io ritengo nel solco di una sinistra italiana, per così dire, tradizionale. Con ciò rinunciando a quella via, inclusiva e postideologica, che era invece premessa e condizione stessa della nascita del nuovo soggetto politico.

Le posizioni assunte e sostenute in questi ultimi mesi, specie in ambito economico, hanno peraltro consolidato – a mio avviso – questa tendenza. In occasione della tornata referendaria il partito si è impegnato a difesa di una gestione dei beni pubblici di stampo statalista, benché il Paese non abbia più le risorse per sostenerla; recentemente, poi, quale risposta alla manovra finanziaria del governo, manovra fallimentare tanto in prima che in seconda scrittura, ha addirittura proposto la ritassazione (impraticabile) di capitali già tassati. Ancora una volta, quindi, ponendosi nella scia di un populismo inconcludente e non condivisibile; almeno per chi scrive, s’intende. Un populismo che parla spesso “dei” giovani, ma che non parla, né in fondo pensa “ai” giovani.

Una sinistra moderna dovrebbe invece preoccuparsi di guardare alle nuove generazioni non come stereotipo o utile slogan da campagna elettorale, ma come parte del corpo sociale che vive una crisi straordinaria, e che chiede una risposta straordinaria affinché essa non si cronicizzi. A tal riguardo, pensare di continuare a dividere e – di fatto – contrapporre la categoria del lavoro dipendente e quella del lavoro autonomo (spesso anche solo trascurando quest’ultima, o sottovalutandone colpevolmente e le difficoltà e la stessa composizione anagrafica: le partite Iva oggi sono sempre più spesso proprio “quei giovani”!) è e sarà, a mio avviso, una scelta a perdere.

Sorprendentemente, tuttavia, questo Pd “conservatore” non ha neppure avuto il coraggio di sostenere l’ipotesi – del tutto ammissibile, invece, in una situazione di tale eccezionalità – di una tassa patrimoniale, lasciandosi scavalcare a sinistra persino da qualche pezzo di Confindustria.

Proprio questo, in definitiva, voglio dire: che è mancato il coraggio. Che è mancata, e manca, la voglia, o la forza, di rimettere tutto in discussione.

Le mie osservazioni, però, vogliono essere solo esplicative (e mi pare doveroso) di una scelta importante. Non suonino polemiche: innanzitutto perché sarebbe una polemica ormai tardiva, e poi perché – nella mia esigenza di fare chiarezza – c’è in ogni caso il rispetto di un movimento che infatti lascio, coerentemente con quel che scrivo; rinunciando a fronde interne che pure in questi mesi hanno avuto, a livello nazionale, ben più illustri protagonisti. Ma che stimo di scarsa utilità.

Lasciando il partito ho naturalmente rassegnato la dimissioni dagli organismi politici di cui facevo parte (Assemblea regionale e Direzione regionale piemontese), e così pure le rassegnerò dagli incarichi amministrativi ai quali sono acceduto candidandomi, e risultando eletto, nelle liste del Partito democratico (Consiglio comunale di Vercelli).

Anche questa decisione, questioni di opportunità e correttezza a parte, è stata difficile; anzi, la più difficile; ma è evidente che non potrebbe suonare credibile alcun richiamo al coraggio e alla necessità di rimettere tutto in discussione se non ci si dimostrasse disponibili a farlo noi per primi.

Poiché ritengo che nel mio futuro ci sarà ancora un impegno politico, nuovo, è infatti a mio avviso preferibile che non residuino eredità di posti, o di cariche – grandi o piccole che siano – che possano in qualche modo confondere, o mettere in dubbio quella stessa “novità”, e lo spirito che muove ad essa.

La libertà è il cardine dell’impegno politico, insieme alla coerenza; e perché qualcosa di effettivamente nuovo possa cominciare, qualcosa deve finire.

In questi anni ho rispettato le idee di tutti, senza rinunciare a difendere le mie, e a dire quel che penso. E’ quel che voglio continuare a fare. Convinto, in ogni caso, che la politica sia una passione, nella vita; ma non la vita.


samedi, septembre 10, 2011

Il miglior amico dell’orco

Il miglior amico dell’orco | The Frontpage

         Il miglior amico dell’orco

di Eisenheim   thefrontpage.it   20110910

    
“Auguro vita e salute ai miei nemici perché possano assistere in forze alla mia vittoria”. Così recita, più o meno, un modo di dire brasiliano. E con molta probabilità è la stessa preghiera che tutte le sere Silvio Berlusconi rivolge al Padreterno prima di andare a dormire (o a fare il bunga bunga).

Ieri, dopo la messa in onda dell’ottimo film Silvio forever – capace di scontentare o accontentare allo stesso modo seguaci e nemici del Cavaliere –, Enrico Mentana ha proposto un interessante dibattito sul ventennio berlusconiano; gli ospiti erano Giuliano Ferrara, Paolo Mieli ed Eugenio Scalfari. Le premesse per un frizzante confronto c’erano tutte finché, tra l’incredulità dei presenti, la superbia e l’altezzosità del fondatore di Repubblica ha avuto il sopravvento sull’analisi del fenomeno politico, mediatico, sociale e culturale più rilevante degli ultimi cinquant’anni.

Poche frasi dell’ex direttore, dette con un disprezzo e un rancore che non cercava di nascondere, sono state più efficaci di dieci comizi di Berlusconi. Se infatti durante le sue uscite il Cavaliere forza spesso la mano, in maniera quasi comica, con l’odio e la persecuzione nei suoi confronti – soprattutto quella mediatica –, quando parla Scalfari riesce a superare anche l’immaginazione del premier. Il che è tutto dire.

Ma a lasciare allibiti interlocutori e telespettatori è stata la divisione semplicistica fra buoni e cattivi, questi ultimi definiti “lerciume”, fatta dal maestro di giornalismo per indicare chi sta con “il venditore di tappeti” e chi no. Quindi chi si fa eleggere, o vota per il Cavaliere, nel migliore dei casi è lercio. E, per dirla alla Berlusconi, anche “coglione”. Perché, come ha spiegato alla fine Scalfari, il più grande errore di Berlusconi non l’ha commesso lui, ma chi l’ha votato. Un ragionamento che, oltre a convincere gli indecisi sulla veridicità delle parole del presidente del Consiglio, mette voglia anche al comunista duro e puro di votare per spirito di solidarietà l’orco di Arcore.

A essere complottisti verrebbe da pensare che Scalfari è un prodotto di Publitalia; è il nemico creato a tavolino per far raccogliere consensi al Cavaliere che, se lasciato al proprio destino, si sarebbe già scavato la fossa (politica) da solo. E invece ogni volta che sembra toccare il fondo, a riprenderlo per il colletto ci pensa il Penati o lo Scalfari di turno, che riescono nell’impresa di far credere alla gente che in fondo Berlusconi è come tutti noi: un semplice, un generoso che ama le donne e aiuta tutti quelli che incontra. Ma che, a differenza di qualcun altro, non guarda nessuno dall’alto in basso e non ha bisogno di “rubare” i soldi per vivere.

Come canterebbe Silvio, “meno male che Scalfari c’è”.